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Les exportateurs canadiens de produits agricoles et agroalimentaires annoncent leur soutien formel au PTP

Ottawa, ON – 11 janvier 2016 – Après avoir examiné soigneusement les modalités du Partenariat transpacifique (PTP), l’Alliance canadienne du commerce agroalimentaire (ACCA) a annoncé aujourd’hui qu’elle appuyait fortement l’accord, considéré comme essentiel à la viabilité future du secteur agricole et agroalimentaire canadien qui dépend des exportations. L’ACCA demande au gouvernement canadien de signer l’accord et de presser pour qu’il soit rapidement ratifié par l’ensemble des parties.

 

« Le PTP ouvrira de nouveaux marchés, assurera des conditions de concurrence équitables pour nos exportateurs et un accès sans précédent à la zone en plein essor de l’Asie Pacifique, a déclaré Brian Innes, président de l’ACCA. La ratification de cet accord préservera également l’accès privilégié du Canada à notre principal partenaire commercial, les États-Unis, et surtout, nous mettra sur un pied d’égalité avec nos concurrents mondiaux dans la région du PTP », a-t-il ajouté.

 

L’ACCA a immédiatement salué la conclusion, en octobre dernier, des négociations du PTP, une entente qui regroupe 12 pays côtiers du Pacifique, avec les États-Unis et le Japon en son centre. Le bloc commercial englobe 800 millions de personnes et représente 40 pour cent de l’économie mondiale. À travers le PTP, le secteur canadien de l’agriculture et de l’agroalimentaire va pouvoir tirer profit de marchés en forte croissance en Asie-Pacifique, comme le Vietnam et la Malaisie, et de marchés lucratifs comme le Japon. En tant que membre fondateur du PTP, le Canada peut également négocier l’entrée potentielle dans la zone d’autres pays tels que la Corée du Sud, la Thaïlande, Taïwan et les Philippines entre autres.

 

Un meilleur accès aux États-Unis, au Japon, au Vietnam et à la Malaisie sont les principaux gains pour les exportateurs canadiens de produits agricoles et agroalimentaires. Dès l’entrée en vigueur du  PTP, les lignes tarifaires seront supprimées ou progressivement réduites pour une vaste gamme de produits agricoles orientés vers l’exportation. Les retombées seront importantes pour les exportateurs canadiens de produits agricoles et agroalimentaires, même si les États-Unis et le Japon continuent à imposer des droits de douane et des quotas restrictifs sur les produits du sucre.

 

  • Canola : L’industrie du canola s’attend à une meilleure sécurité des échanges et à une augmentation des exportations au Japon et au Vietnam, ainsi qu’à un accroissement de la valeur des exportations canadiennes. L’élimination des droits sur l’huile et le tourteau de canola pourrait entraîner une hausse des exportations de 780 millions de dollars par année, au profit des collectivités d’un bout à l’autre du pays.
  • Porc : Pour les producteurs canadiens de porc, le PTP préserve la capacité d’exporter vers le marché du Japon qui vaut un milliard de dollars, procure un accès préférentiel par rapport à d’autres exportateurs de porcs non membres du PTP et confère un accès additionnel aux marchés clés comme le Vietnam. Une analyse indépendante démontre que les exportations additionnelles de porc du Canada pourraient s’élever à $300 million.
  • Bœuf : Les producteurs canadiens de bœuf s’attendent à doubler, voire à tripler, les exportations de bœuf vers le Japon qui pourraient atteindre près de 300 millions de dollars de même qu’a négocier les conditions d’entrée de la Corée du Sud et de Taiwan, en particulier.
  • Grains : Pour les producteurs canadiens de grains, le PTP préserve les exportations de 2,3 milliards de dollars de céréales et de cultures spéciales vers le Japon, la Malaisie et Singapour.
  • Blé : Pour les producteurs de blé, le PTP préserve la compétitivité du Canada dans des marchés comme le Vietnam qui a déjà des accords de libre-échange avec des membres du PTP mais pas le Canada. Le PTP permet aussi de maintenir la capacité du Canada à faire concurrence et à maintenir ses exportations actuelles vers les marchés du PTP, dont le Japon qui importe près de 1.5 million de tonnes de blé de première qualité du Canada.
  • Orge : Pour les producteurs canadiens d’orge, la ratification du PTP pourrait leur permettre d’exporter près de 400 000 à 500 000 tonnes de blé additionnelles, sous différentes formes, pour une valeur d’environ 100 millions de dollars.

Soya : Pour les producteurs et exportateurs de soya, qui exportent près de 884 million de dollars vers les marchés du PTP, l’entente présente de nouvelles opportunités grâce à l’élimination de tarifs et favorise un environnement commercial plus égalitaire et plus sécuritaire dans la région.

  • Légumineuses : Pour les producteurs canadiens de légumineuses, l’entente maintien l’accès aux marchés actuels du PTP et créer de nouvelles opportunités car les légumineuses du Canada seront sujettes à moindres tarifs que les productions de légumineuses de plusieurs pays compétiteurs. Mis ensemble, les pays du PTP représentent le troisième marché du Canada, avec des exportations de légumineuses évaluées à $340 millions de dollars.
  • Sucre : Pour le secteur canadien du sucre et des produits contenant du sucre, le PTP procure un accès additionnel, certes positif mais limité aux États-Unis qui continue de restreindre l’accès à son marché du sucre. L’industrie du sucre du Canada analyse les retombées éventuelles de quotas au Japon applicable à l’ensemble des pays signataires du PTP et le potentiel de croissance des exportations de produits contenant du sucre grâce aux réductions tarifaires en Malaisie et au Vietnam.
  • Au-delà des tarifs, le PTP jette les bases d’un nouveau cadre du commerce pour la zone Asie-Pacifique grâce à des engagements de coopération et de transparence en matière de barrières non-tarifaires liées aux mesures sanitaires et phytosanitaires, biotechnologie et santé des plantes.

 

L’industrie agricole et agroalimentaire canadienne est l’un des secteurs au monde les plus dépendants du commerce international. Nous exportons plus de la moitié de nos produits agricoles et agroalimentaires et 65 pour cent de nos exportations vont directement vers les pays du PTP. Si le Canada ne faisait pas partie du PTP, les conséquences seraient dévastatrices et compromettraient nos exportations de $33.3 milliards de dollars vers la région.

 

« Nous reconnaissons que cet accord semble être plus avantageux pour certains que pour d’autres, mais tous les membres sont unanimes sur le fait que le PTP est une amélioration incontestable par rapport au statu quo et cruciale pour tous les exportateurs canadiens de produits agroalimentaires et pour l’activité économique du pays, a déclaré M. Innes. Le PTP augmentera considérablement les opportunités pour des centaines de milliers d’agriculteurs, de producteurs, de transformateurs et d’exportateurs canadiens qui dépendent du commerce, et sans cet accord, le Canada perdrait ses parts de marchés dans cette zone, ce, au détriment de nos concurrents mondiaux. »

 

« Nous encourageons la ministre du Commerce, Chrystia Freeland, et le ministre de l’Agriculture, Lawrence MacAulay, à conclure cet accord historique dans les plus brefs délais », a-t-il ajouté. Une collaboration étroite avec le gouvernement sera nécessaire afin d’examiner les opportunités spécifiques et de s’assurer que nos exportateurs agricoles et agroalimentaires seront en mesure de bénéficier pleinement des avantages d’ouverture des marchés dès que le PTP sera mis en œuvre.”

 

L’ACCA est une coalition d’organismes nationaux et régionaux qui appuient un environnement commercial international plus ouvert et transparent pour notre secteur agricole et agroalimentaire. Les membres de l’ACCA comprennent les regroupements de fermiers, producteurs, transformateurs et exportateurs des grands secteurs qui dépendent du commerce au Canada : le bœuf, le porc, le sucre, les céréales, les oléagineux, les légumineuses, le canola, le soya, les grains et le malt. Ensemble, ces secteurs représentent plus de 80 pour cent des exportations agroalimentaires du Canada, soit environ 50 milliards de dollars d’exportations par année. L’activité économique générée par les membres de l’ACCA soutient des milliers d’emplois en agriculture et en fabrication des aliments. Une partie importante de ces emplois n’existeraient pas sans un accès compétitif aux marchés mondiaux.

 

Pour obtenir plus d’information, communiquer avec :

Claire Citeau

Directrice générale, ACCA

cciteau@cafta.org

(1) 613-560-0500 / (1) 613-266-9104

 

Réponse du bloc Québécois à la lettre ouverte de l’ACCA sur le Partenariat transpacifique

Response of the Bloc Québécois to CAFTA’s open letter on the importance of the Trans Pacific Partnership.

Bloc Québécois – Réponse pour ACCA

Letter to The Right Honourable Stephen Harper, Prime Minister of Canada, regarding the Trans-Pacific Partnership agreement

June 11, 2015

The Right Honourable Stephen J. Harper, P.C., M.P.

Prime Minister of Canada

Office of the Prime Minister

Langevin Block

80 Wellington Street

OTTAWA, Ontario, K1A 0A3

Dear Prime Minister,

The Canadian Agri-Food Trade Alliance (CAFTA), whose members contribute billions to the economy, produce 80 per cent of Canada’s agriculture and agri-food exports and directly employ 500,000 Canadians, requests that the Government of Canada continue to be fully engaged in the Trans-Pacific Partnership (TPP) negotiations. As sectors of the economy that create jobs and growth from international trade, it’s critical that Canada is a founding member of the TPP – an agreement encompassing a market of 800 million people and nearly 40 per cent of the world’s economy.

With the United States House of Representatives now considering giving President Obama Trade Promotion Authority, it is clear that the TPP can be concluded quickly – with or without Canada. It is imperative that Canada is at the table when the agreement is finalized. If Canada were to back away while the agreement is concluded, it would have a devastating impact on agriculture and agri-food exports as our market share in countries like Japan would be eroded by others obtaining preferred access through the TPP. Even if Canada wished to join later, in all likelihood countries will demand more concessions from us and offer us less in return – bringing fewer benefits and resulting in Canadian exporters being shortchanged relative to global competitors.

The TPP is especially important to Canada’s agriculture and agri-food industry as we’re one of the most trade-dependent agricultural sectors in the world. We export over half of the agri-food products that we grow – 65 percent of which go to the TPP region. To remain a significant contributor to the economy, Canadian agri-food producers and processors need the market access growth that the TPP could provide – and we need it on terms equal to other global agri-food exporters in the TPP like the United States and Australia.

The TPP presents a historic opportunity for the entire Canadian agriculture and agri-food value chain to increase capacity utilization, diversify products and markets and bring significant potential commercial benefits across Canada. Asia-Pacific countries are top buyers of high value Canadian grains, oilseeds, meats and sugar products. Canadian barley farmers export over half of their production to TPP countries either as barley, malt, or as barley-fed beef and pork, with Japan being their second largest malt market.

For wheat, not being part of the agreement would put at risk 1.5 to 2 million tonnes of premium exports to Japan. If Canada is not a founding member of the TPP, Canadian wheat farmers would cede growing premium markets in the Asia Pacific region to our competitors. With ninety percent of canola grown in Canada being exported as seed and processed products, the elimination of tariffs in the TPP region would boost exports by an equivalent of one million tonnes of additional oil and meal. For the cattle and beef sector, a TPP agreement could help cattle producers eventually double or triple beef exports to Japan. Conversely for the meat sector, the loss of market access parity would immediately place at risk at least $1 billion of current exports, and see a decline of almost forty percent in the volume of pork exports to Japan, a market where the value of Canadian pork is much higher than most other markets. The TPP also represents a critical opportunity to build on the NAFTA platform and address outstanding market access barriers constraining Canadian sugar and sugar products as competitive inputs in the North American food supply chain.

Prime Minister, this historic opportunity can only be realized by your government’s willingness to get the best deal for Canada by being an active participant at the table when the TPP is concluded. Canadian farmers, ranchers, producers, processors and exporters deserve the opportunity to compete on an equal footing in the rapidly growing pacific region.

We appreciate your efforts to ensure Canada is fully engaged in the TPP negotiations as an agreement comes together in the weeks ahead. Canada’s agriculture and agri-food exporters are ready to support an ambitious, plurilateral, and comprehensive agreement.

Sincerely,

Brian Innes
President

Cc: Honourable Ed Fast, Minister of International Trade

Honourable Gerry Ritz, Minister of Agriculture and Agri-Food

 

 

 

 

 

 

Trade Talks September 12, 2013

The WTO will be hosting a meeting of Trade Ministers this December in Bali, Indonesia.   As the first gathering of WTO Trade Ministers in two years, there is growing interest in how the ministers will broach the delicate subject of the seemingly dormant Doha talks and the overall future of multilateral trade negotiations.

On the bright side, the Doha talks are not completely dead.  WTO member countries are said to be working on or at least considering some pieces of the original Doha program including trade facilitation, food security, import quota administration, and export competition.  There is hope that the WTO countries will make progress and that Bali will culminate in discrete agreements in these areas.

But what of the grand objectives that were set out at the start of the Doha round?  Agriculture and food exporters in Canada and in many other WTO countries saw the Doha talks as the vehicle through which they could achieve a fully liberalized, transparent and rules-based trading system – one that would apply to producers and agri-food exporters around the globe.  They believed that, through the Doha, the WTO could spearhead the elimination of trade distorting policies and the implementation of a level playing field for farmers and food manufacturers.

We are now living in a world where countries’ resources have, of necessity, turned from the WTO to individual bilateral and regional trade deals.  A broad based, single undertaking, multi-lateral deal is unlikely in the short or mid-term.  For many, this is a step way from our Doha objectives.  But, in truth, the Doha goals are still valid and we can’t afford to let them go.

To move forward, we need to look at Canada’s trade activity – the bilateral and regional trade deals in which we participate – as part of an overarching strategic initiative that moves towards liberalized global trade.   While bilateral trade deals, like the Canada EU CETA or the Canada Japan EPA, present important commercial opportunities for Canadian industries, we can’t afford to evaluate these deals through that lens alone.  We must insist that these negotiations and key regional deals like the Trans Pacific Partnership incorporate rules, principals and disciplines that propel us closer to global free trade.  These deals must reach high levels of ambition – in eliminating or substantially reducing tariffs on all products and in placing disciplines on and holding countries accountable for non-tariff barriers.  Like a ladder that carries us up wrung by wrung, every trade deal we and other countries negotiate must advance us all towards our shared goal of global free trade.  Every trade deal must set a new and higher standard.

Canada is currently negotiating trade deals with an impressive array of countries.  Until there is a renewed interest in a true multi lateral trade deal, it is this varied collection of free trade agreements and regional trade deals, along with what might still be possible through the WTO, that are the vehicle through which we will achieve those precious goals we set out in the Doha round.

                                                                                                             

En décembre prochain, l’OMC tiendra une réunion des ministres du commerce, à Bali, en Indonésie. Comme c’est la première fois en deux ans que les ministres du commerce membres de l’OMC se réuniront, on dénote un intérêt croissant quant à la façon dont ils aborderont la délicate question des pourparlers de Doha, lesquels semblent stagner, et l’avenir global des négociations commerciales multilatérales.

Sur une note plus positive, on affirme que les pourparlers de Doha ne sont pas complètement morts. Apparemment, les pays membres de l’OMC travailleraient ou, à tout le moins, examineraient certaines clauses du programme original de Doha, notamment la facilitation du commerce, la sécurité alimentaire, l’administration des contingents d’importation et la concurrence au chapitre des exportations. On espère que les pays membres de l’OMC feront progresser ce dossier et que la réunion de Bali permettra de conclure des ententes discrètes sur ces enjeux.

Or, qu’advient-il des grands objectifs qui avaient été fixés à l’aube des négociations de Doha ? Les intervenants de l’agriculture et les exportateurs alimentaires du Canada et de nombreux autres pays membres de l’OMC ont cru que les négociations de Doha seraient le véhicule qui leur permettrait de façonner un système commercial totalement libéralisé, transparent et fondé sur des règles – un système qui s’appliquerait aux producteurs et aux exportateurs agroalimentaires à l’échelle de la planète. Ils croyaient alors que ces pourparlers établiraient l’OMC comme fer de lance pour éliminer les politiques ayant des effets de distorsion sur le commerce et instaurer des règles du jeu équitables pour les agriculteurs et les fabricants de produits alimentaires.

Nous évoluons désormais dans un monde où les ressources des pays se sont, par nécessité, éloignées de l’OMC pour se tourner vers des accords bilatéraux et régionaux. La conclusion d’un accord multipartite, multilatéral, unique est peu vraisemblable à court et à moyen terme. Pour beaucoup, on dévie des objectifs de Doha. Toutefois, ces objectifs sont en réalité encore valides aujourd’hui et nous ne pouvons nous permettre de nous en départir.

Pour aller de l’avant, nous devons examiner l’activité commerciale du Canada – les accords bilatéraux et régionaux auxquels nous participons – dans le cadre d’une initiative stratégique générale qui encourage la libéralisation mondiale du commerce. Alors que des accords commerciaux bilatéraux, comme l’AECG du Canada et de l’UE ou l’APE Canada-Japon, offrent aux industries canadiennes d’importantes opportunités commerciales, il ne faut pas jauger ces accords uniquement de cet angle. Nous devons insister pour que ces négociations et les principaux accords régionaux, notamment le Partenariat transpacifique, englobent des règles, des principes et des mesures de discipline qui nous rapprochent du libre‑échange mondial. Ces accords doivent être très ambitieux – éliminer ou réduire de façon substantielle les tarifs douaniers grevant tous les produits, instaurer des mesures disciplinaires et tenir les pays responsables d’enrayer les obstacles tarifaires. Comme une échelle qui nous porte vers le sommet, un barreau à la fois, tous les accords commerciaux que nous, et d’autres pays, négocions, doivent nous faire progresser en vue d’atteindre notre objectif commun, le libre-échange global. Tout nouvel accord commercial doit établir une norme nouvelle et plus élevée.

Le Canada négocie actuellement des accords commerciaux avec un éventail impressionnant de pays. Tant qu’on ne décèlera pas un renouveau d’intérêt envers un accord commercial multilatéral réel, ce cumul d’accords de libre-échange et d’accords commerciaux régionaux variés, ainsi que les réalisations qui sont encore possibles par l’entremise de l’OMC, constitueront le véhicule grâce auquel nous réaliserons les grands objectifs que nous avons fixés durant les négociations de Doha.

August 29, 2013 – CMC Executive Director James Law on why Canada needs new international trade agreements

Canada’s meat processing industry is big business, with total annual sales from the sector valued at over $24 billion. Collectively we employ almost 70,000 Canadians and we are major exporters- exporting some $4.5 billion of meat to over 145 different countries around the world.

Canada’s meat processors add value to the live animals born and raised on Canadian farms, providing a critical market outlet and supporting the viability of almost 100,000 livestock farmers. In addition, our valued suppliers also employ thousands of Canadians working to produce equipment, packaging, ingredients and provide services like microbiology testing and engineering design.

International trade is crucial to Canada’s meat industry because we produce much more meat than our 35 million citizens can consume. With the world’s population growing from its current 7.1 billion to an estimated 9 billion people by the year 2050, foreign customers will require significantly more food imports – including meat.

Canada’s meat exports have grown significantly in the past years. Exports of pork have increased from 200,000 tonnes in 1990 to over 1,189,000 tonnes, valued at $3.2 billion in 2012. Exports of beef have risen from 100,000 tonnes in 1990 to almost 271,000 tonnes, valued at $1.2 billion, in 2012. Exports of horsemeat in 2012 reached almost 18,000 tonnes valued at $90 million.

Increased export sales enhance financial returns for farmers, improve financial margins for processors, increase jobs for workers and enhance economic activity for all Canadians. Similarly, all Canadians suffer the negative consequences of lost or missed export opportunities.

Canadian meat processors want an ambitious trade deal at the World Trade Organization that would significantly reduce import tariffs, eliminate export subsidies and greatly reduce domestic support that distorts pricing and international markets. Unfortunately, that deal is not likely to happen anytime soon. That’s why Canada needs to pursue other bilateral and regional trade agreements.

Let’s face it. With our huge land base, water and agricultural knowhow we have a competitive advantage. And we are already free traders. Canada has zero duties on imports of pork from every country around the world with no quantitative restrictions. Although we have a 26.5 percent duty on imported beef, we do have a large duty free import tariff rate quota of 76,500 tonnes for beef. In addition to Canada’s duty free tariff rate quota, beef from countries that we have a free trade agreement with, such as the United States and Mexico, is duty free in unlimited quantities.

That’s why a lot of work has gone on over the past few years to try to reach an ambitious outcome in a Canada EU Comprehensive Economic and Trade Agreement.

Canada and Europe have a long history of economic cooperation. Composed of 28 member states with a total population of over 500 million and a GDP of nearly $16.6 trillion in 2012, the EU is the world’s largest single common market, foreign investor and trader.

And Europeans eat a lot of meat- over 20 million tonnes of pork and over 400,000 tonnes of beef every year.

We can’t stand back and let our competitors get preferential access to key markets. Let’s get on with it and sign a deal with Europe. Then we can focus our efforts on getting access to Japan’s 127 million consumers who are prepared to pay a premium for safe, high quality Canadian meat through a Canada Japan Economic Partnership Agreement.

Le directeur général du CVC James Laws se prononce sur la nécessité pour le Canada de signer de nouveaux accords commerciaux internationaux

L’industrie canadienne de transformation de la viande constitue une grande entreprise, générant un chiffre d’affaires annuel de plus de 24 milliards de dollars. Ensemble, nous employons près de 70 000 Canadiens et nous sommes d’importants exportateurs, exportant quelque 4,5 milliards de dollars de viande vers plus de 145 pays différents du monde entier.

Les transformateurs de viande du Canada apportent une valeur ajoutée aux animaux nés et élevés dans des exploitations agricoles canadiennes, offrant un débouché essentiel aux éleveurs de bétail et soutenant la viabilité de presque 100 000 d’entre eux. Par ailleurs, nos précieux fournisseurs emploient des milliers de Canadiens travaillant à la production de l’équipement, de l’emballage, des ingrédients et à la prestation de services, notamment en matière d’essais en microbiologie et de conception technique.

Le commerce international est essentiel à l’industrie canadienne de la viande puisque nous produisons beaucoup plus de viande que ce que consomment nos 35 millions de citoyens. La population mondiale qui est de l’ordre de 7,1 milliards à l’heure actuelle devrait grimper à environ 9 milliards d’ici 2050; par conséquent, les clients étrangers exigeront plus d’importations d’aliments, notamment de viande.

Au Canada, les exportations de viande ont augmenté de façon importante au cours des dernières années. Les exportations de porc ont enregistré une hausse, à savoir de 200 000 tonnes en 1990 à plus de 1 189 000 tonnes, d’une valeur de 3,2 milliards de dollars en 2012. Les exportations de bœuf ont passé de 100 000 tonnes en 1990 à près de 271 000 tonnes, d’une valeur de 1,2 milliard, en 2012. La même année, les exportations de viande chevaline s’élevaient à près de 18 000 tonnes d’une valeur de 90 millions de dollars.

Une hausse des ventes à l’exportation permet d’accroître le rendement financier des producteurs, d’améliorer la marge financière des transformateurs, de créer de l’emploi pour les travailleurs et de stimuler l’activité économique de l’ensemble des Canadiens. Dans le même ordre d’idées, tous les Canadiens subissent les conséquences négatives d’occasions d’exportation perdues ou manquées.

Les transformateurs de viande canadiens veulent conclure un ambitieux accord commercial à l’Organisation mondiale du commerce en vue d’obtenir une réduction considérable des tarifs à l’importation, l’élimination des subventions à l’exportation et la diminution significative des mesures de soutien interne qui faussent la fixation des prix et les marchés internationaux. Malheureusement, cet accord ne devrait pas avoir lieu prochainement. C’est pourquoi le Canada doit poursuivre d’autres accords commerciaux bilatéraux et régionaux.

Admettons-le : nous disposons d’un immense territoire, réserve d’eau et savoir-faire du domaine agricole, ce qui nous donne assurément un avantage concurrentiel. Et nous nous y connaissons déjà en libre-échange. Aucun droit n’est imposé au Canada à l’importation de porc de pays du monde entier de même qu’aucune restriction quantitative. Bien qu’au pays, des droits de 26,5 % soient imposés sur le bœuf importé, nous comptons un important contingent tarifaire de 76 000 tonnes en matière d’importation de bœuf, exempt de droits.  Par ailleurs, le bœuf provenant des pays avec lesquels nous avons un accord de libre-échange, par exemple les États-Unis et le Mexique, est exempté de droits en quantités illimitées.

C’est pourquoi maints efforts ont été consacrés au cours des dernières années pour parvenir à un accord économique et commercial global entre le Canada et l’Union européenne.

Le Canada et l’Europe ont une longue tradition de coopération économique. L’Union européenne, dont la population totale répartie dans 28 États membres dépasse les 500 millions d’habitants et dont le PIB s’élevait à près de 16,8 billions de dollars en 2012, demeure le plus grand marché commun du monde et le plus important investisseur et opérateur étranger.

Et les Européens consomment énormément de viande : plus de 20 millions de tonnes de porc et plus de 400 000 tonnes de bœuf chaque année.

Nous ne pouvons pas permettre que nos concurrents obtiennent un accès préférentiel aux principaux marchés. Réglons ce dossier et signons une entente avec l’Europe. Nous pourrons alors nous concentrer sur l’accès aux 127 millions de consommateurs du Japon qui sont prêts à investir pour obtenir une viande saine, de première qualité du Canada grâce à un Accord de partenariat économique Canada-Japon.

July 25, 2013 – CCA President Martin Unrau on COOL update

La version française suivi

Prime Minister Stephen Harper`s recent cabinet shuffle contained a few surprises but thankfully not too many for the cattle industry. By keeping Agriculture and Agri-Food Canada Minister Gerry Ritz and International Trade Minister Ed Fast at the helm of their respective posts, Canada’s cattle industry is assured that important files like U.S. mandatory Country of Origin Labeling (COOL) and a Canada-EU comprehensive economic and trade agreement (CETA) remain front and centre. Both of these files are at critical junctures after considerable effort from government and industry. The Canadian Cattlemen`s Association (CCA) looks forward to a continued working relationship with Ministers Ritz and Fast on these and other issues of importance to Canada`s beef cattle producers.

In July, the CCA joined a coalition of meat and livestock organizations in the U.S. and Canada in filing a lawsuit to block the implementation of the recently amended U.S. COOL regulation. The lawsuit was filed in the U.S. District Court for the District of Columbia.

The complaint is made on the grounds that the U.S. Department of Agriculture’s (USDA) May 23, 2013 COOL amendment violates the U.S.  Constitution and the U.S. Agriculture Marketing Act, and is arbitrary and capricious. Other plaintiffs include the American Association of Meat Processors, American Meat Institute, Canadian Pork Council, National Cattlemen’s Beef Association, National Pork Producers Council, North American Meat Association, and Southwest Meat Association.

Some have asked why the CCA is participating in what is essentially a U.S. Constitutional challenge. The CCA was invited to participate in the coalition lawsuit and did so because the desired outcome — blocking the implementation of COOL — is a shared objective. The lawsuit is one piece of a multi-pronged strategy the CCA has in play to end COOL discrimination against imported cattle.

The legal action is warranted because the increase in discrimination against imported cattle inherent in USDA’s May 23 amendments to the COOL rule will irreparably injure Canada’s livestock producers and their U.S. customers. The USDA’s chosen path of unfair trade discrimination also undermines the job security of American workers and harms the U.S. meat processing industry, which will directly impact the productivity of Canada’s cattle industry.

The lawsuit follows a move earlier in June by the Government of Canada to release a list of U.S. commodities that could be targeted for retaliation in relation to the COOL dispute. The Government of Canada has said it could seek retaliatory compensation of approximately $1.1 billion following the completion of ongoing World Trade Organization (WTO) proceedings, which will move forward independently of this U.S. based litigation. The CCA is encouraging the Government of Canada to seek authorization to implement those tariffs.

The CCA’s position remains that the only outcome that would bring the U.S. into compliance with the WTO ruling of July 2012 is to amend the COOL legislation to allow either a single mandatory label for all meat produced in the U.S. or to allow for voluntary labelling. The CCA has to date spent in excess of $2 million in legal and advocacy expenses to fight COOL.

Gina Teel: teelg@cattle.ca

Le président Martin Unrau de la CCA au sujet de l’étiquetage du pays d’origine aux États-Unis (EPO)

Le récent remaniement du cabinet par le premier ministre Stephen Harper a causé quelques surprises mais a heureusement épargné le secteur de l’élevage bovin. En conservant le ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire du Canada Gerry Ritz et le ministre du Commerce international Ed Fast aux commandes de leur poste respectif, le secteur de l’élevage bovin du Canada est assuré que les importants dossiers comme la mention obligatoire du pays d’origine sur les étiquettes (COOL) imposée par les États-Unis et l’accord économique  et commercial global (AECG) entre le Canada et l’Union européenne (UE) demeurent au premier plan. Ces deux dossiers en sont à des étapes cruciales après maints efforts du gouvernement et de l’industrie. La Canadian Cattlemen`s Association (CCA) se réjouit de poursuivre sa collaboration avec les ministres Ritz et Fast sur ces questions et sur d’autres points d’importance pour les éleveurs de bœuf du Canada.

En juillet, la CCA a joint une coalition d’organismes de l’industrie de la viande et du bétail aux États-Unis et au Canada en vue d’intenter une poursuite pour bloquer la mise en œuvre du règlement récemment modifié concernant l’étiquetage obligatoire du pays d’origine (COOL). La poursuite a été déposée devant la cour de district américaine du district fédéral de Columbia.

La plainte soutient que les modifications à la règle de l’étiquetage obligatoire du 23 mai 2013 par le département de l’Agriculture des États-Unis (USDA) violent la Constitution américaine et la Loi sur la commercialisation des produits agricoles des États-Unis, et est arbitraire et capricieuse. Parmi les autres plaignants, on note les associations suivantes : American Association of Meat Processors, American Meat Institute, le Conseil canadien du porc, National Cattlemen’s Beef Association, National Pork Producers Council, North American Meat Association et Southwest Meat Association.

Certains ont demandé pourquoi la CCA participe à ce qui est essentiellement une contestation constitutionnelle américaine. La CCA a été invitée à prendre part à la poursuite intentée par la coalition et a accepté puisque le résultat escompté, à savoir empêcher la mise en œuvre de l’étiquetage obligatoire, constitue un objectif commun. La poursuite fait partie d’une stratégie à plusieurs volets qu’a adoptée le CCA pour mettre fin à la discrimination de l’étiquetage obligatoire à l’égard du bétail importé.

L’action en justice est justifiée parce que l’augmentation de la discrimination à l’encontre des bovins importés, inhérente aux modifications du 23 mai à la règle COOL, portera irrémédiablement atteinte aux producteurs de bétail canadiens et à leurs clients américains. Ayant opté pour la discrimination et la pratique commerciale déloyale, le département de l’Agriculture des États-Unis compromet également la sécurité d’emploi des travailleurs américains et porte atteinte à l’industrie de la transformation de la viande aux États-Unis, ce qui a une incidence directe sur la productivité du secteur de l’élevage bovin du Canada.

La poursuite en justice fait suite à la publication par le gouvernement du Canada, au début juin, d’une liste de produits américains qui pourraient faire l’objet de représailles dans le cadre du litige COOL. Le gouvernement du Canada a déclaré qu’il pourrait demander réparation jusqu’à concurrence de près de  1,1 milliard de dollars à l’issue d’une procédure de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), demande qui irait de l’avant indépendamment de la poursuite judiciaire américaine. La CCA encourage le gouvernement du Canada à obtenir l’autorisation de mettre en vigueur ces tarifs.

La CCA maintient sa position selon laquelle le seul moyen d’obliger les États-Unis à se conformer à la décision de l’OMC de juillet 2012 est de modifier la règle COOL en vue de permettre un système d’étiquetage obligatoire unique pour toutes les viandes produites aux États-Unis ou permettre un régime d’étiquetage volontaire. À ce jour, la CCA a consacré plus de 2 millions de dollars en frais juridiques et de défense à l’encontre de la mise en œuvre de la mention obligatoire du pays d’origine sur les étiquettes.

Gina Teel: teelg@cattle.ca

July 11, 2013 – Building a 21st Century Deal/La formulation d’un accord au 21e siècle

The 18th round of Trans Pacific Partnership (TPP) negotiations begins next week in Malaysia.  The TPP country leaders continue to promote the TPP as a next-generation 21st century agreement.  But what does that mean?

For the agriculture and food sector, a truly modern trade deal must support the establishment of regional production and supply chains between trading partners.  In short the TPP must achieve certain goals:

  • The TPP be comprehensive.  The TPP must cover all aspects of economic activity including trade in goods and services, investment, labour mobility, government procurement and more.  Further, the TPP can have no carve-outs for individual sectors or products. Every country has important import sensitive sectors.  While this needs to be recognized and addressed, it cannot hold back the overall economic interests of trade oriented countries.
  • Second, in the area of market access the TPP must create one trading zone.  The TPP cannot result in with a set of bi-lateral tariff arrangements between pairs of TPP countries.  Instead, the TPP must include one tariff schedule that applies to all member countries.  Individual bi-lateral arrangements would be overly complex and prohibitively expensive for countries and sectors to implement and manage and would have the ultimate effect of largely discouraging trade and/or distorting trade patterns within the TPP zone.  In support of a common trading zone, the TPP must also permit the accumulation of inputs within the TPP region through the development of a regional and common approach to rules of origin.
  • Third, the TPP must provide new and innovative solutions to address non tariff barriers.  Disparate regulatory standards, different approval and inspection systems, regulations that are not grounded in science and inconsistent adherence to policies developed by international bodies such as the OIE and Codex are a growing issue for food exporters.  New Zealand and the U.S., for example, are the only current and prospective TPP countries that are applying the OIE BSE standards with respect to Canadian beef exports.  It is critical that the TPP develop robust systems to ensure that technical barriers to trade and sanitary and phytosanitary issues are managed in a way that facilitates trade and holds countries accountable.  This could include recognition of the equivalence of production, processing, and inspection systems; a consistent approach and policy to manage minimum residue levels of crop protection and veterinary health products and low level presence of genetically modified materials; as well as coordinated approval criteria and timing for veterinary health products and bio-technology events.

La formulation d’un accord au 21e siècle

La 18e série de négociations du Partenariat transpacifique (PTP) s’amorce la semaine prochaine en Malaisie.  Les dirigeants de pays du PTP  continuent de promouvoir le PTP en tant qu’accord de nouvelle génération du 21e siècle.  Mais qu’entend-on par cela?

Pour les secteurs agricole et alimentaire, une véritable entente commerciale moderne doit soutenir l’établissement de chaînes régionales de production et d’approvisionnement entre les partenaires commerciaux. En somme, le PTP doit atteindre certains objectifs :

  • En premier lieu, le PTP doit être exhaustif, c.-à-d. il doit porter sur tous les aspects de l’activité économique, notamment le commerce des biens et services, l’investissement, la mobilité de la main-d’œuvre, les marchés publics et autres. Par ailleurs, le PTP ne doit pas comporter de disposition d’exclusions pour des produits ou secteurs individuels. Chaque pays compte d’importants secteurs sensibles d’importation. Il faut tenir compte de ces questions et les régler; cependant, il ne faut pas freiner les intérêts économiques en général des pays à vocation commerciale.
  • En deuxième lieu, pour ce qui est de l’accès au marché, le PTP doit créer une seule zone commerciale. Le PTP ne peut donner lieu à un ensemble d’arrangements tarifaires bilatéraux entre deux pays du PTP.  Au lieu, le PTP doit inclure une liste tarifaire qui s’applique à tous les pays membres.  Des arrangements bilatéraux individuels pourraient se révéler trop complexes et prohibitifs pour que les pays et les secteurs puissent les mettre en œuvre et les gérer et ils auraient pour résultat de grandement décourager le commerce ou de fausser les échanges commerciaux au sein de la zone du PTP.  À l’appui d’une zone économique commune, le PTP doit également permettre l’accumulation d’intrants au sein de la région du PTP par l’établissement d’une approche régionale et commune à l’égard des règles d’origine.
  • En troisième lieu, le PTP doit offrir de nouvelles solutions novatrices pour ce qui est des barrières non tarifaires. Des normes réglementaires disparates, différents systèmes d’approbation et d’inspection, des règlements ne reposant pas sur des preuves scientifiques et l’observance irrégulière des politiques établies par des organismes internationaux tels que l’OIE et le Codex constituent un enjeu en croissance pour les exportateurs à l’alimentation.  La Nouvelle-Zélande et les États-Unis, par exemple, sont les seuls pays actuels et potentiels du PTP qui appliquent les normes d’ESB de l’OIE pour ce qui est des exportations de bœuf du Canada.  Il est essentiel que le PTP établisse des systèmes robustes pour s’assurer que les barrières techniques au commerce et les questions sanitaires et phytosanitaires sont gérées de façon à faciliter le commerce et tiennent les pays responsables. Cela pourrait comprendre la reconnaissance de l’équivalence en matière de production, la transformation et les systèmes d’inspection; une approche et une politique uniformes en vue de gérer les limites minimales de résidus pour la protection de récoltes et les produits de santé vétérinaire et la présence d’une faible concentration de matières génétiquement modifiées; ainsi que des critères coordonnés d’approbation et d’échéancier pour les produits de santé vétérinaire et les événements biotechnologiques.

Jun 27, 2013 –Trade Matters/Le point sur le commerce

It’s a message I’ve delivered a thousand times.  But with Canada’s agri-food exports to Korea in a free fall, the EU opposing commercially viable beef and pork access in the CETA, and the WTO unable to deliver on its promises, it’s a message worth repeating.

Trade matters to Canadian farmers and food processors and we, in turn, matter to Canada.

  • Canada is the fifth largest agri-food exporter in the world;
  • We export almost $44 billion a year in agriculture and food products. That is half of all the food grown and manufactured in this country including half our beef production, 65% of our malt, two-thirds of our pork, almost 75% of our wheat and 85% of our canola;
  • Agriculture and food account for 11% of Canada’s goods GDP and almost 10% of Canada’s total merchandise trade; and
  • Across Canada, 9 out of every 10 farms are dependent on export markets – they either export their products or sell them domestically at prices set by international markets.   This represents 210,000 farms and includes a majority of farms in every province.

Sadly, every day agri-food exporters continue to navigate a sea of trade distorting policies that create imbalances in trade and establish trade patterns based on preferential treatment given to individual countries through historical preferences or bi-lateral trade deals, rather than on natural competitive advantage.  This limits the competitiveness of Canadian agri-food exporters and hampers Canada’s economic growth.

Only a multi-lateral trade deal could fully resolve these issues.  But with the WTO going nowhere, we need to act aggressively and uncompromisingly to pursue our agri-food export interests through bilateral and regional trade deals.  And we need to do it before our competitors.

Korea is a sad example of what happens when we do not aggressively pursue our interests.  In 2011 Canada exported over $1 billion in agriculture and food products to Korea.  In 2012 the Korea – U.S. trade deal came into effect and Canada’s agri-food exports were cut in half.  Today, exports are just $500 million and they will continue to fall.

Canadian farmers and food processors, and in turn Canada’s national, provincial and rural economies, depend on trade.  We cannot afford to lose prime markets like Korea or be cut out of prime markets like the EU.

Le point sur le commerce

Voici un message que j’ai répété à maintes reprises. Cependant, en raison des exportations en chute libre des produits agroalimentaires du Canada vers la Corée, de l’UE qui s’oppose à l’accès commercialement viable du bœuf et du porc dans le cadre de l’AECG, et de l’OMC ne pouvant donner suite à ses promesses, il s’agit d’un message qui mérite d’être répété.

Le commerce est important pour les agriculteurs et les fabricants de produits alimentaires du Canada, sans compter que nous sommes également importants pour le Canada.

  • Le Canada est le cinquième exportateur par ordre d’importance de produits agroalimentaires du monde.
  • Nous exportons presque 44 milliards de dollars par année en produits agricoles et alimentaires, ce qui représente la moitié des produits alimentaires cultivés et fabriqués au Canada, notamment la moitié de notre production bovine, 65 % de notre malt, deux tiers de notre porc, presque 75 % de notre blé et 85 % de notre canola.
  • L’agriculture et les produits alimentaires représentent 11 % du PIB des produits du Canada et presque 10 % au total pour ce qui est du commerce de marchandises au Canada.
  • Dans l’ensemble du Canada, 9 établissements agricoles sur 10 dépendent des marchés d’exportation; soit qu’ils exportent leurs produits, soit qu’ils les vendent à l’interne à des prix établis par les marchés  internationaux.  Cela représente 210 000 établissements agricoles , la grande majorité répartie dans chaque province.

Malheureusement, les exportateurs de produits agroalimentaires continuent d’être submergés par les politiques  de distorsion du commerce qui créent des déséquilibres en commerce et influencent l’évolution du commerce en fonction du traitement préférentiel accordé aux pays en raison de préférences historiques ou d’accords commerciaux bilatéraux, plutôt qu’en fonction d’un avantage concurrentiel naturel.  Cela restreint la compétitivité des exportateurs de produits agroalimentaires canadiens et entrave la croissance économique du Canada.

Seul un accord commercial multilatéral pourrait résoudre entièrement ces questions. Cependant, l’OMC étant dans l’impasse, nous devons agir et prendre des mesures énergiques et intransigeantes en vue d’aller de l’avant sur le plan de l’exportation agroalimentaire grâce à des accords commerciaux bilatéraux et régionaux. Et nous devons agir avant nos concurrents.

La Corée est un triste exemple de ce qui arrive lorsque nous ne défendons pas vigoureusement nos intérêts. En 2011, le Canada a exporté plus d’un milliard de dollars en produits agricoles et alimentaires à la Corée.   En 2012, l’accord de libre-échange entre la Corée et les États-Unis est entré en vigueur et les exportations agroalimentaires du Canada ont été réduites de moitié. Aujourd’hui, les exportations ne représentent qu’un peu plus de 500 millions de dollars et elles continueront de baisser.

October 21, 2013 – The Canada-EU CETA is Truly Historic/L’accord du Canada et de l’UE est sans contredit historique

Last week, Prime Minister Steven Harper and European Commission President José Manuel Barroso announced, in Brussels, that they have reached an agreement in principle on the Canada-EU Comprehensive Economic and Trade Agreement (CETA).

The CETA is historic.  It is, without doubt, Canada’s most significant free trade initiative since the NAFTA and it is the broadest trade negotiation Canada has ever undertaken.

Today, Canada ships just $2.4 billion in agriculture and food products to the EU’s 28 member states.  This is a surprisingly low number given Canada’s prowess as an agriculture power house and given the EU’s standing, with 500 million people, as one of the largest consumer markets in the world.

But the CETA offers tremendous potential for Canadian producers and food processors to grow that market.  When fully implemented, the CETA will eliminate tariffs on virtually all of Canada’s agriculture and food exports.  Even in the case of beef and pork, where the EU is particularly sensitive, Canada has secured critical and valuable access to the European market.  All told, Canada’s agri-food industry will gain $1.5 billion in additional sales to the EU.

Contributing to the CETA’s value, the negotiations have gone beyond tariffs, tackling a wide range of issues critical to Canada’s agriculture and food sectors.  These include technical barriers to trade, sanitary and phytosanitary issues, regulatory cooperation, export subsidies, and intellectual property.  Issues that can be the most critical barriers facing agriculture and food exporters today.  In taking these issues on, Canada and the EU have sent a strong message that they see these problems for what they are and that they are committed to signing a deal that will really work for business.

The CETA is also precedent setting.  In trade negotiations, countries rarely move backwards.  Each and every trade deal sets a new and more ambitious baseline for future trade deals with other countries.  Agri-food trade lags behind industrial goods in terms of trade liberalization.  An ambitious deal like the CETA helps move us closer to our goal of ensuring open and transparent trade of our products.

Through the CETA’s ambitious and broad agenda, Canada has shown the world that it understands the value of trade to the Canadian economy and that it is willing to negotiate hard and long to the benefit of working Canadians.

L’accord du Canada et de l’UE est sans contredit historique

La semaine dernière, le premier ministre, M. Steven Harper, et le président de la Commission européenne, M. José Manuel Barroso, ont annoncé, à Bruxelles, qu’ils avaient conclu un accord de principes dans le cadre de l’Accord économique et commercial global (AECG).

L’AECG est un accord historique. Il est, sans l’ombre d’un doute, la plus importante initiative de libéralisation du commerce à laquelle le Canada participe depuis l’ALENA et les plus imposantes négociations commerciales que le Canada ait jamais menées.

Actuellement, le Canada expédie seulement 2,4 milliards $ en produits agricoles et alimentaires dans les 28 pays membres de l’UE. Ce volume est étonnamment faible compte tenu de la réputation du Canada en tant que grenier agricole et le rang qu’occupe l’UE, avec ses 500 millions d’habitants, comme l’un des plus importants marché de consommateurs au monde.

Or, l’AECG offre aux producteurs et aux transformateurs alimentaires du Canada des opportunités incroyables de développer ce marché. Quand il sera complètement en place, l’AECG éliminera les tarifs sur à peu près toutes les exportations de produits agricoles et alimentaires. En ce qui concerne le bœuf et le porc, même si ce sont des produits auxquels l’UE est particulièrement sensible, le Canada a réussi à s’assurer un accès précieux et crucial au marché européen. Ceci étant dit, l’industrie agroalimentaire du Canada touchera 1,5 milliard $ en ventes supplémentaires vers l’UE.

Contribuant à l’importance de l’AECG, les négociations ont dépassé en portée les simples tarifs, s’attaquant à un large éventail d’enjeux cruciaux pour les secteurs de l’agriculture et de l’alimentation, notamment : les obstacles techniques au commerce, les problèmes sanitaires et phytosanitaires, la coopération réglementaire et les subventions à l’exportation, ainsi que la propriété intellectuelle. Ces  enjeux constituent les plus grands obstacles auxquels les agriculteurs et les exportateurs de produits alimentaires sont confrontés de nos jours. En englobant ces enjeux dans les pourparlers, le Canada et l’UE ont envoyé un message clair qu’ils considèrent ces problèmes pour ce qu’ils sont réellement et qu’ils s’engagent à signer un accord commercial efficace.

L’AECG établit également un précédent. Dans des négociations commerciales, les pays reculent rarement sur leurs positions. Chaque accord commercial établit une nouvelle base de référence plus ambitieuse pour les accords commerciaux futurs avec d’autres pays. Le commerce agroalimentaire accuse un certain retard par rapports aux produits industriel au chapitre de la libéralisation des échanges. Un accord aussi ambitieux que l’AECG nous permet de nous rapprocher de notre objectif d’assurer des échanges libres et transparents pour nos produits.

Par l’entremise de l’imposant et vaste programme de l’AECG, le Canada a montré au monde qu’il comprend la valeur du commerce pour l’économie canadienne et qu’il est prêt à négocier farouchement et inlassablement dans le meilleur intérêt des travailleurs canadiens.