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Les exportateurs canadiens de produits agricoles et agroalimentaires déçus par le « paquet de Nairobi »

Les exportateurs canadiens de produits agricoles et agroalimentaires déçus par le « paquet de Nairobi »

Ottawa, ON — 23 décembre 2015 — L’Alliance canadienne du commerce agroalimentaire (ACCA) est déçue de constater que les négociations de Doha ont échoué à améliorer substantiellement la compétitivité mondiale du secteur agroalimentaire canadienne canadien. L’ACCA est déçue que l’ébauche agricole dans le « paquet de Nairobi » adopté lors de la Dixième conférence ministérielle tenue à Nairobi, Kenya ne règle ni l’accès au marché ni le soutien intérieur et, en cela, reste bien loin des attentes définies dans la déclaration de Doha.

“Nous sommes déçus que les négociations de Doha n’aient toujours pas véritablement permis à notre secteur agricole et agroalimentaire de se positionner de façon compétitive sur les marchés mondiaux » a déclaré Brian Innes, président de l’ACCA. Un commerce international libre et égalitaire reste illusoire tant que les négociations ne parviendront pas à une entente complète d’élimination des barrières d’accès au marché et des mesures de soutien domestique, qui ont des effets de distorsion sur le commerce.”

 

Les négociations agricoles de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) comportent trois piliers — le soutien intérieur, l’accès au marché et les subventions à l’exportation. L’accord de Nairobi encadre la concurrence à l’exportation de produits agricoles et résulte en l’élimination des subventions à l’exportation, une mesure, qui seule, peut générer certes de moindres bénéfices pour les exportateurs agricoles et agroalimentaires canadiens. Cependant les négociateurs n’ont pas traité des deux autres piliers pour lesquels une réforme du soutien intérieur -qui a des effets de distorsion majeurs – et des améliorations multilatérales de l’accès au marché est essentielle pour régler les importantes distorsions du commerce international. Cette réforme est aussi essentielle pour créer des opportunités concrètes d’accès au marché pour les exportateurs. Les accords de libre-échange tel s l’Accord économique et commercial global (AECG) entre le Canada et l’Union européenne (UE) et le Partenariat Trans-pacifique (PTP) sont en général limités aux négociations d’accès au marché et ne concernent pas les disparités domestiques et de soutien à l’exportation – qui perturbent le commerce international. C’est en cela que les négociations multilatérales à l’OMC continuent d’être le meilleur moyen pour traiter en même temps de toutes les formes de distorsions du commerce international.

L’ACCA appuie les négociations agricoles de l’OMC à titre de meilleur forum pour réaliser des gains mondiaux et réciproques en commerce international avec un axe intégré sur trois piliers : l’accès au marché, la concurrence à l’exportation et le soutien intérieur. L’ACCA encourage les membres de l’OMC à s’inspirer du travail effectué au Kenya pour reprendre immédiatement le travail sur les objectifs plus larges de Doha.

« Libéraliser le commerce agricole n’est pas tâche facile, mais elle est essentielle pour des centaines de milliers d’agriculteurs, de producteurs, de transformateurs et d’exportateurs à travers le Canada et dans le monde ». Un pied d’égalité sur les marchés internationaux est si essentiel pour la viabilité économique de notre secteur agricole et agroalimentaire : ceci exige des améliorations concrètes sur tous les fronts qui faussent les règles du jeu du commerce mondial. »

L’ACCA est une coalition d’organismes nationaux et régionaux qui appuient un environnement commercial international plus ouvert et transparent pour notre secteur agricole et agroalimentaire. Les membres de l’ACCA comprennent les regroupements de producteurs, de transformateurs, de négociants et d’exportateurs des grands secteurs qui dépendent du commerce au Canada. Ensemble, ces secteurs produisent plus de 80 pour cent des exportations agroalimentaires du Canada, soit environ 50 milliards de dollars d’exportations par année. L’activité économique générée par les membres de l’ACCA soutient des milliers d’emplois en agriculture et en fabrication des aliments. Une partie importante de ces emplois n’existeraient pas sans accès compétitif aux marchés mondiaux.

Pour obtenir plus d’information, communiquer avec :

Claire Citeau, directrice générale, ACCA

cciteau@cafta.org

613-266-9104

Canadian agriculture and agri-food exporters disappointed with WTO Nairobi Package

Ottawa, ON – December 23, 2015 – The Canadian Agri-Food Trade Alliance (CAFTA) is disappointed that the Doha negotiations have failed to substantially improve Canadian agriculture’s ability to compete in world markets. CAFTA is disappointed that the draft agriculture package adopted at the Tenth Ministerial Conference of the World Trade Organization (WTO) in Nairobi, Kenya does not address market access and domestic support and remains far from the aspirations identified in the Doha Declaration.

“We are disappointed that the Doha negotiations have not significantly improved Canadian agriculture’s ability to compete in world markets,” says CAFTA President Brian Innes. “Free and fair trade is elusive because the negotiations have not reached a meaningful agreement to eliminate market access barriers and trade-distorting domestic support.”

Agriculture is one of the most important and sensitive issues on the WTO negotiating agenda yet it remains highly protected. Agriculture negotiations at the WTO have focused on three pillars—domestic support, market access, and export subsidies. The Nairobi agreement disciplines agricultural export competition with an outcome on the elimination of export subsidies, which would yield few, incremental benefits for Canadian agriculture and agri-food exporters. Negotiators failed to address the other two pillars where reform of trade distorting domestic support and multilateral improvements in market access. Free trade agreements such as the Canada European Union Comprehensive Economic Trade Agreement (CETA) and the Trans-Pacific Partnership (TPP) are generally limited to market access negotiations and do not address disparities in domestic and export support that distort global markets – multilateral negotiations like the WTO are the only way to tackle all forms of trade distortions.

CAFTA supports agricultural negotiations at the WTO to achieve global and reciprocal gains in international trade with an integrated focus on the three pillars: market access, export competition and domestic support. CAFTA encourages WTO members to use the work done in Kenya as inspiration to immediately resume work on the broader Doha objectives.

“Liberalizing agri-food trade is not a simple task – but it’s essential for hundreds of thousands of farmers, processors and exporters across Canada,” says Innes. “A level playing field created by an ambitious Doha agreement would enable Canadian agri-food exports to bring the most value to Canada from international markets.”

CAFTA is a coalition of national and regional organizations that support a more open and fair international trading environment for agriculture and agri-food. CAFTA’s members include producer organizations, processors, marketers and exporters from the major trade dependent sectors in Canada. Together, these sectors produce over 80 per cent of Canada’s agriculture and agri-food exports, about $50 billion in exports annually. The economic activity created by CAFTA members supports hundreds of thousand jobs in agriculture and food manufacturing. A significant portion of these jobs would not exist without competitive access to world markets.

For further information, contact:

Claire Citeau, Executive Director, CAFTA

cciteau@cafta.org, (1) 613-266-9104