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PTP : Une petite île éloignée nous rapproche d’une très grosse entente commerciale

Guam, É.-U. – 29 mai 2015

Cette semaine, les négociateurs de 12 pays sont retenus sur Guam, une petite île du Pacifique, pour apporter les touches finales au Partenariat Transpacifique (PTP), un accord de libre-échange potentiel représentant 40 % de l’économie mondiale.

Vu d’ici, tout porte à croire que la conclusion de cette entente est imminente – ceci est une bonne nouvelle pour les fermiers, producteurs et transformateurs du secteur agroalimentaire qui dépendent des exportations et qui ont besoin, avant tout, d’un pied d’égalité sur la scène internationale pour se livrer à une concurrence équitable.

En plus de diminuer les barrières tarifaires et non tarifaires, le PTP établira les règles de commerce du 21e siècle et permettra de créer en environnement commercial plus stable et plus ouvert, dans une région où la classe moyenne est en hausse et dont l’appétit pour les produits canadiens est grandissant.

Pour le Canada, cet accord protègera notre marché intégré nord-américain et donnera accès plus rapidement aux marchés dynamiques de l’Asie-Pacifique comme le Vietnam, la Malaisie, Singapour et le Japon – le marché le plus convoité du PTP. Le Japon est un marché clé : il nous achète environ 4 milliards de dollars de produits agroalimentaires par année. C’est la destination d’à peu près 10 p. 100 de nos exportations agroalimentaires, un marché clé pour des producteurs de canola, porc, malt et bœuf. Le Japon est également un marché à haute valeur pour les transformateurs de produits contenant du sucre, et biens d’autres produits agroalimentaires tels le blé et les légumineuses.

Il s’avère que certains de nos concurrents mondiaux ont déjà un meilleur accès au Japon que le Canada. Notamment l’Australie qui, avec son nouvel accord de libre-échange avec le Japon, bénéficie de tarifs d’accès au marché moins élevés que les exportateurs canadiens qui, eux, voient leur part de marché diminuer. Si ce désavantage n’est pas réglé rapidement, il ne fera que s’empirer avec le temps et réduira les revenus de nos fermiers et exportateurs. L’obtention d’un accord qui met sur pied d’égalité tous les pays membres du PTP est primordiale.

Après 7 ans de négociations, le PTP semble à portée de la main. Depuis le 15 mai, à Guam, les négociateurs alignent les dominos. Le Congrès americain s’apprête à accorder au président Obama Trade Promotion Authority, l’autorité dont il a besoin pour signer un accord de libre-échange. Une fois cette étape est passée, les dominos pourraient bien tomber rapidement, les uns après les autres.

De telles négociations impliquent toujours des choix, comme le premier ministre Harper l’a reconnu récemment. Pour l’agriculture, le seul choix qui n’est pas envisageable est le statut quo. Ne rien faire – ou tarder à agir – conduirait le Canada à perdre encore plus de terrain par rapport à nos concurrents mondiaux. Cela entraînerait une baisse des exportations, une baisse des revenus agricoles et des pertes d’emplois pour les Canadiens.

Le Canada doit être un membre fondateur du PTP. Non seulement, il serait désastreux pour notre économie si le gouvernement n’était pas à la table au moment des dernières décisions, mais le prix à payer pour faire partie du PTP à une date ultérieure serait beaucoup plus élevé, et les avantages seraient bien moindres. L’accord le plus avantageux pour le Canada est celui qui est sur la table maintenant.

A l’échelle mondiale, le Canada est un pays relativement petit. Nous ne pouvons pas laisser la campagne électorale prendre le devant de la scène et reléguer les discussions commerciales au second plan, sous prétexte qu’elles présentent des inconvénients.

Nos fermiers, nos agriculteurs, nos éleveurs, nos producteurs, nos transformateurs et nos exportateurs méritent l’accord commercial le plus profitable qu’il soit. Pour cela, le gouvernement fédéral doit garder à l’esprit l’importance du PTP pour notre secteur, et se préparer à faire des choix cruciaux au cours des prochaines semaines.

Pour le public canadien, il est important de comprendre que le PTP offre de réelles possibilités de croissance économique et de création d’emplois.

Guam n’est peut-être qu’une petite île perdue dans le Pacifique, mais les enjeux qui se préparent ici pourraient avoir une énorme influence sur le futur et la compétitivité de l’industrie agricole canadienne.

Après Guam, soit nous allons progresser, soit nous allons régresser. Il n’y a pas de statu quo. Il faut trancher.

Brian Innes, Président de l’Alliance Canadienne du Commerce Agro-Alimentaire

TPP: Tiny island brings us close to big deal

TPP: Tiny island brings us close to big deal

Guam, US – May 29, 2015

Negotiators are sequestered on the tiny Pacific island of Guam this week to finalize key details of potentially the most significant trade agreement for Canada in a generation. Since May 15th they’ve been sorting out the remaining few issues to help conclude the Trans Pacific Partnership (TPP), a free trade agreement spanning 12 countries and 40% of the world’s economy.

And from what we’ve seen here, a deal is just around the corner – which is welcome news for Canadian farmers and agri-food exporters looking to remain globally competitive and grow.

A successful TPP will establish 21st century rules to make trade more open and stable in a region with a growing middle class and an appetite for Canadian exports. It will preserve our integrated North American market and improve access to rapidly growing Asian-Pacific markets such as Vietnam, Malaysia, Singapore and Japan – the crown jewel of the TPP.

Japan is a premium market that demands about $4 billion per year in Canadian agri-food products. It’s the destination for about 10 per cent of Canada’s agri-food exports as a top priority market for Canadian canola, pork, malt, beef and an important high-value market for sugar products, wheat and pulses.

But our global competitors into this high value market already have better access. With Australia’s recently implemented free trade agreement, Canadian exporters are getting squeezed in Japan because we’re now facing higher tariffs than a key competitor – a disadvantage that will grow over time if not addressed. A successful TPP providing equal access for all member countries would keep us competitive and increase agri-food exports by eliminating tariff and non-barriers.

It’s exciting that this could happen soon. The TPP has been under negotiation for nearly 7 years, with Canada joining the negotiations in 2012. It’s a huge opportunity that is finally close.

We’re seeing the U.S. Congress move towards granting President Obama Trade Promotion Authority, an authority he needs to sign an agreement. It’s a step that many TPP countries see as necessary for the final pieces of the agreement to come together. Once Obama has Trade Promotion Authority the dominoes could fall into place quickly.

Negotiations always involve choices, as Prime Minister Harper has acknowledged. But one choice that is not an option is the status quo. Doing nothing – or signing on late to a deal – means Canada falls further behind our global competitors. It would mean decreased exports, lower revenues for Canadian farmers and fewer Canadian jobs.

Canada must be a founding member of the TPP. Not only would it be devastating for Canadian agriculture if our government was not at the table when the final decisions are made, but the costs to negotiate our way back in the TPP later would be much higher and the benefits much smaller. The best deal for Canada will happen when we’re at the table. When political leaders come together to finalize the deal, Canada must be there.

Canada is a relative small country in the world and we can’t let the inconvenience of talking trade during an election campaign prevent us from getting the best deal for Canadian agri-food exporters.

Our farmers, ranchers, producers, and exporters deserve the opportunity to compete on an equal footing in our biggest markets, an opportunity that can only be realized by our federal government’s willingness to get the best deal for Canada. As our federal government prepares for the final choices in the coming weeks, let’s hope that they keep this in mind.

For Canadians concerned about where future jobs and growth will come from, we need to keep a close eye on the TPP. What’s happens with the TPP will affect Canada’s agri-food exporters: we will either move forward or fall behind. There is no status quo.

It may be just a tiny spec of land in the Pacific, but decisions made in Guam could lead to the biggest opportunity affecting Canadian agriculture’s ability to profit from international markets in a long, long time ­– and that’s worth paying attention to.

 

Brian Innes, President of the Canadian Agri-Food Trade Alliance

 

Agricultural and Agri-Food Producers Call for an Ambitious, Fair, and Comprehensive Agreement through the Trans-Pacific Partnership

Guam, MAY 19, 2015 – As Trans-Pacific Partnership (TPP) nations meet this week in Guam to continue negotiations, agri-food producer and processor organisations from Canada, the United States, Australia and New Zealand remain united in their call for a modern trade agreement that includes meaningful and comprehensive market access opportunities for agriculture and agri-food.

The organisations advocating for an ambitious, fair and comprehensive TPP agreement are the Canadian Agri-Food Trade Alliance, the American Farm Bureau Federation, the Australian National Farmers’ Federation, and the Federated Farmers of New Zealand. Together, they represent hundreds of thousands of farmers, producers, processors and exporters who, in turn, employ millions of workers across the TPP region.

“Our agricultural sectors and the jobs they provide depend on a thriving network of export markets,” said Brian Innes, president of the Canadian Agri-Food Trade Alliance.

“By creating stable and open market access, the TPP’s potential to stimulate economic growth is incredible. A comprehensive agreement would encourage regional supply chains with production and processing occuring where competitive advantages exist. However, without a plurilateral agreement, the TPP could actually reduce market access for agri-food exporters. It would be very negative if some TPP countries provide preferential market access to select countries and not others.”

Despite the fact that agriculture is traditionally regarded as a sensitive subject in trade talks, negotiators must uphold a high level of ambition in order to realize the TPP’s broader objectives of opening up trade throughout one of the world’s key economic centres.

“Australian farmers are of the view that this agreement must deliver significant outcomes across the sector and thus across the economy. Agriculture has always been a strong supporter of trade and the benefits it brings across the broader community and the TPP must be seen in that light” National Farmers Federation President Mr Brent Finlay said.

The TPP region represents 792 million consumers and 40 per cent of world trade while also maintaining a coveted status as an integral part of global value chains. In fact, trade among TPP partners equalled over $2 trillion in 2012. While this number is considerable, the Canadian Agri-Food Trade Alliance, the Australian National Farmers’ Federation, the American Farm Bureau and the Federated Farmers of New Zealand will continue to call for the elimination of tariff and non-tariff barriers that currently exist among the member countries in order to increase the value of this trade market through additional sales of agricultural products.

“New Zealand farmers have always strongly supported the benefits of free trade, which include improved market access and reduce trade barriers for our exports,” added Dr William Rolleston, president of Federated Farmers of New Zealand.

“Our members strongly encourage TPP negotiators to reduce tariffs and non-tariff barriers in this agreement and eliminate export subsidies and other policies that distort markets. These barriers to exports reduce the ability of countries, including our own, to trade.”

As negotiations proceed, all signs point to an imminent agreement with a broader range of benefits than any before it. However, the importance of a beneficial deal for agriculture and agri-food exporters should not be underestimated. This type of deal can only come through agreed-upon terms that liberalise trade throughout the TPP region and deliver competitive, transparent, plurilateral, non-discriminatory access.

“The TPP will only fulfill its promise of improved and increased trade in the Pacific region when it eliminates any barriers to trade, including tariff and non-tariff trade barriers,” said Bob Stallman, president of the American Farm Bureau Federation. “U.S. agriculture has high expectations for the TPP, and we are calling on all countries involved to commit to a better agreement and freer trade worldwide.”

For further information, contact:

Claire Citeau
Executive Director
Canadian Agri-Food Trade Alliance (CAFTA)
cciteau@cafta.org

Tony Mahar
Deputy Chief Executive
National Farmers’ Federation of Australia
tmahar@nff.org.au

Dr Paul Le Miere
General Manager Policy and Advocacy
Federated Farmers of New Zealand
plemiere@fedfarm.org.nz

Will Rodger
Director of Policy Communications
American Farm Bureau Federation
willr@fb.org

Les producteurs du secteur agricole et agroalimentaire demandent que le Partenariat transpacifique soit ambitieux, équitable et complet

Guam, 20 mai 2015 – Alors que les nations du Partenariat transpacifique (PTP) se réunissent cette semaine à Guam pour poursuivre les négociations, les organismes de producteurs agricoles et de transformateurs agroalimentaires du Canada, des États-Unis, de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande restent unis dans leur demande d’un accord commercial moderne qui comprenne des opportunités importantes, justes et sans exemption d’accès aux marchés pour l’agriculture et l’agroalimentaire.

Les organismes qui font la promotion d’un accord du PTP équitable et complet sont l’Alliance canadienne du commerce agroalimentaire, l’American Farm Bureau Federation, l’Australian National Farmers’ Federation, et les Federated Farmers of New Zealand. Ensemble, ils représentent des centaines de milliers d’agriculteurs, de producteurs, de transformateurs et d’exportateurs qui, à leur tour, emploient des millions de travailleurs dans l’ensemble de la région du PTP.

« Nos secteurs agricoles et les emplois qu’ils fournissent dépendent d’un réseau prospère de marchés à l’exportation, a déclaré Brian Innes, président de l’Alliance canadienne du commerce agroalimentaire.

En créant un accès au marché stable et ouvert, le potentiel qu’a le PTP de stimuler la croissance économique est considérable. Un accord global stimulerait la production et la transformation des chaînes d’approvisionnement régionales là où il y a avantage compétitif. Toutefois, en l’absence d’un tel accord plurilatéral, le PTP pourrait en fait réduire l’accès au marché des exportateurs en agroalimentaire. Il serait très néfaste que certains pays du PTP offrent un accès privilégié aux marchés de certains pays, mais non à d’autres.»

Même si l’agriculture est considérée comme un sujet sensible dans les négociations commerciales, les négociateurs doivent rester très ambitieux pour réaliser les objectifs plus larges et ouvrir le commerce dans l’ensemble des grands centres économiques mondiaux.

« Les agriculteurs australiens pensent que cet accord doit avoir d’importants résultats pour l’ensemble du secteur et, ainsi, pour l’ensemble de l’économie. L’agriculture a toujours fortement appuyé le commerce et les avantages qu’il offre à une collectivité plus large et c’est ainsi que nous devons considérer le PTP, a déclaré M. Brent Finlay, président de la National Farmers Federation.

» La région du PTP représente 792 millions de consommateurs et 40 % du commerce mondial tout en gardant le statut convoité de partie intégrante des chaînes mondiales de valeur. En effet, le commerce entre les partenaires du PTP a dépassé les 2 mille milliards de dollars en 2012. Bien que ce chiffre soit considérable, l’Alliance canadienne du commerce agroalimentaire, l’American Farm Bureau Federation, l’Australian National Farmers’ Federation, et les Federated Farmers of New Zealand continueront de demander l’élimination des barrières tarifaires et non tarifaires qui existent parmi les pays membres afin d’augmenter la valeur de ce marché commercial grâce à des ventes accrues de produits agricoles.

« Les agriculteurs de Nouvelle-Zélande ont toujours fortement appuyé les avantages du libre-échange qui comprennent un meilleur accès au marché et la réduction des barrières tarifaires », d’ajouter le Dr William Rolleston, président des Federated Farmers of New Zealand.
Nos membres encouragent fortement les négociateurs du PTP à réduire les barrières tarifaires et non tarifaires dans cet accord et à éliminer les subventions à l’exportation et les autres politiques qui faussent les marchés. Ces barrières aux exportations réduisent la capacité de commercer des pays, dont le nôtre. »

Alors que les négociations se poursuivent, tout indique qu’un accord est imminent avec une gamme plus vaste d’avantages que jamais auparavant. Mais il ne faut pas sous-estimer l’importance d’un accord avantageux pour les exportateurs de produits agricoles et agroalimentaires. Ce genre d’accord n’est possible qu’avec des conditions convenues qui libéralisent le commerce dans l’ensemble de la région du PTP et qui offrent un accès compétitif, transparent, plurilatéral et non discriminatoire.

« Le PTP ne remplira sa promesse d’un commerce amélioré et accru dans la région du Pacifique qu’en éliminant toutes les barrières commerciales, y compris les barrières tarifaires et non tarifaires, a déclaré Bob Stallman, président de l’American Farm Bureau Federation. L’agriculture américaine attend beaucoup du Partenariat transpacifique, et nous demandons que tous les pays concernés s’engagent au meilleur accord et à un commerce plus libre dans le monde entier. »
Pour obtenir plus d’information, communiquez avec :

Claire Citeau
Directrice exécutive
Alliance canadienne du commerce agroalimentaire (ACCA)
cciteau@cafta.org

Tony Mahar
Deputy Chief Executive
National Farmers’ Federation of Australia
tmahar@nff.org.au

Dr Paul Le Miere
General Manager Policy and Advocacy
Federated Farmers of New Zealand
plemiere@fedfarm.org.nz

Will Rodger
Director of Policy Communications
American Farm Bureau Federation
willr@fb.org

Partenariat transpacifique : le temps est venu

Partenariat transpacifique : le temps est venu

Ottawa, ON – 07 mai 2015

Pour les exportateurs de produits agricoles et alimentaires, le Partenariat transpacifique suscite énormément d’intérêt. Après cinq ans de négociations, une entente est finalement à la portée.

L’engagement qu’ont pris la semaine dernière le président des États-Unis Barack Obama et le premier ministre du Japon Shinzō Abe montre que l’entente est sur le point de se conclure. Le Japon et les États-Unis étant au centre de cette entente de libre-échange de très grande envergure, tout tombera en place dès qu’ils auront donné leur accord.

Si certains ont souligné la nature des demandes faites par les autres pays au Canada, l’importance de l’entente pour le Canada, et les exportateurs agroalimentaires canadiens en particulier, ne devrait en revanche pas être sous-estimée.

Le secteur agricole canadien et l’un des secteurs agricoles les plus dépendants du commerce dans le monde. À l’échelle du pays, c’est l’équivalent de 50 milliards de dollars par année en produits agricoles et agroalimentaires que nous exportons, c’est-à-dire la moitié de ce que nous produisons. Autrement dit, plus de 90 pour cent des producteurs canadiens dépendent des exportations, comme c’est le cas pour 40 pour cent du secteur de la transformation alimentaire.

Pour le Canada, le Partenariat transpacifique est un moyen de préserver sa place dans l’économie intégrée de l’Amérique du Nord et de favoriser l’accès aux pays à l’économie en pleine expansion d’Asie et du Pacifique, notamment le Vietnam, la Malaisie et Singapour.

À ces pays s’ajoute le Japon, la pièce maîtresse du Partenariat, dont la demande du marché s’élève à 4 milliards de dollars par année en produits agroalimentaires canadiens, soit environ 10 pour cent du total des exportations agroalimentaires du Canada. Le Japon est le plus important marché prévisible pour le canola canadien, le deuxième marché pour le malt et le porc du Canada, le quatrième marché pour le bœuf canadien et un marché très lucratif pour le blé et les légumineuses à graines du Canada.

Imaginez un pays d’exportation comme le Canada exclu d’une entente commerciale grâce à laquelle ses concurrents jouiraient d’un accès privilégié à l’un de ses marchés les plus lucratifs et stables!

Avec toutes les possibilités qui s’offrent à nous, il va sans dire que cette entente est de loin plus avantageuse que toutes celles qui l’ont précédée. Elle englobe un nombre inégalé de pays de la zone Asie-Pacifique, pourrait accroître les mesures disciplinaires en fonction des réalités commerciales du xxie siècle et établit un bloc commercial régional auquel d’autres pays sont déjà impatients de se joindre.

Mais il reste du chemin à parcourir. Il faut d’abord que les 12 États membres parviennent à une entente définitive qui ouvrira aux exportateurs de produits agroalimentaires canadiens la porte à un marché de 800 millions de consommateurs représentant 65 pour cent de nos exportations.

Dans un contexte de fin imminente des pourparlers, le Canada doit agir vite s’il veut obtenir un accès intégral et équitable aux marchés des pays signataires du Partenariat transpacifique. C’est une occasion historique qui dépasse en importance le programme de politique intérieure de n’importe quel pays. Nous ne pouvons nous permettre de manquer le bateau.

Il n’est absolument pas envisageable de se faire exclure d’une entente commerciale qui englobe 40 pour cent de la production économique mondiale. Le secteur agricole a besoin du Partenariat pour continuer d’être un gros joueur dans l’économie canadienne. Plus que tout, le pays doit participer entièrement aux négociations afin que les exportateurs canadiens aient droit à la même qualité d’accès aux marchés que les exportateurs des autres pays signataires.

Nous devons bien offrir à nos éleveurs, à nos agriculteurs, à nos producteurs et à nos exportateurs les mêmes chances de compétitionner et de développer des marchés que nos concurrents internationaux.

Le temps est venu. Profitons de l’occasion.

 

 

 

TPP: The time is now

TPP: The time is now

Ottawa, ON – May 7, 2015

2014 Agri-Food Exports to TPP

For Canada’s agricultural and food exporters, the Trans-Pacific Partnership (TPP) is the biggest game in town. And after five years of negotiations, a deal is finally in sight.

Last week’s commitment by U.S. President Barrack Obama and Japan’s Prime Minister Shinzō Abe showed that a deal is close. With Japan and the U.S. at the epicenter of this mega-regional free trade agreement, once they agree the remaining dominoes will fall into place.

And while some have highlighted what others are seeking from Canada, the importance of the deal for Canada – and Canada’s agri-food exporters in particular – should not be underestimated.

Canada’s agricultural industry is one of the most trade-dependent agricultural sectors in the world. As a country, we export $50 billion a year in agricultural and agri-food products – over half of everything we produce. It means that over 90 per cent of Canada’s farmers are dependent on exports as well about 40per cent of our food processing sector.

For Canada, the TPP will preserve and maintain our place in an integrated North American economy, and boost access to the rapidly growing Asian-Pacific economies such as Vietnam, Malaysia and Singapore.

And then there’s Japan, the crown jewel of the TPP and a premium market that demands $4 billion per year in Canadian agri-food products – about 10 per cent of Canada’s total agri-food exports. Japan is the largest predictable market for Canadian canola seed, the second largest market for Canadian malt and Canadian pork, the fourth largest market for Canadian beef and an important high-value market for Canadian wheat and pulses.

Can you imagine an export-based country like Canada being outside a trade agreement where our global competitors could get preferred access to one of our highest value and most stable markets?

With all of these possibilities, it is clear that this trade deal has broader benefits than any before it. It includes an unprecedented number of Asian-Pacific countries, could expand disciplines to cover 21st century trading realities and set the tone for a regional trading block that other countries are already lining up to join.

But we’re not there yet. We still need the 12 member nations to come to a final agreement that will allow Canadian agri-food exporters the ability to secure and grow a market of 800 million customers that take 65 per cent of our exports.

As talks near conclusion, Canada must act quickly to secure comprehensive and equal market access to TPP countries. It’s a historic opportunity that is more important than any country’s domestic political timelines. We cannot miss this critical window of opportunity.

Being left on the sidelines of a trade deal that covers 40 per cent of the world’s economic output is not an option. To remain a significant contributor to the economy, Canadian agriculture needs the TPP. And most of all, as a country we need to be fully engaged in the negotiations to ensure that Canadian exporters attain the same access to markets as exporters from other TPP countries.

The signal is clear. The world is moving towards a future of free trade, and the time is now to take a step forward. Canada must actively champion this now or we will lose a once in a generation opportunity.

We owe our farmers, ranchers, producers and exporters the chance to freely compete and grow markets, on an equal footing, with our international competitors.

There is no more time for waiting, and no such thing as the status quo. Now is the time for governments to be bold and stand up for the future of Canadian agriculture.

The opportunity is here. The time is now.