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Jun 27, 2013 –Trade Matters/Le point sur le commerce

It’s a message I’ve delivered a thousand times.  But with Canada’s agri-food exports to Korea in a free fall, the EU opposing commercially viable beef and pork access in the CETA, and the WTO unable to deliver on its promises, it’s a message worth repeating.

Trade matters to Canadian farmers and food processors and we, in turn, matter to Canada.

  • Canada is the fifth largest agri-food exporter in the world;
  • We export almost $44 billion a year in agriculture and food products. That is half of all the food grown and manufactured in this country including half our beef production, 65% of our malt, two-thirds of our pork, almost 75% of our wheat and 85% of our canola;
  • Agriculture and food account for 11% of Canada’s goods GDP and almost 10% of Canada’s total merchandise trade; and
  • Across Canada, 9 out of every 10 farms are dependent on export markets – they either export their products or sell them domestically at prices set by international markets.   This represents 210,000 farms and includes a majority of farms in every province.

Sadly, every day agri-food exporters continue to navigate a sea of trade distorting policies that create imbalances in trade and establish trade patterns based on preferential treatment given to individual countries through historical preferences or bi-lateral trade deals, rather than on natural competitive advantage.  This limits the competitiveness of Canadian agri-food exporters and hampers Canada’s economic growth.

Only a multi-lateral trade deal could fully resolve these issues.  But with the WTO going nowhere, we need to act aggressively and uncompromisingly to pursue our agri-food export interests through bilateral and regional trade deals.  And we need to do it before our competitors.

Korea is a sad example of what happens when we do not aggressively pursue our interests.  In 2011 Canada exported over $1 billion in agriculture and food products to Korea.  In 2012 the Korea – U.S. trade deal came into effect and Canada’s agri-food exports were cut in half.  Today, exports are just $500 million and they will continue to fall.

Canadian farmers and food processors, and in turn Canada’s national, provincial and rural economies, depend on trade.  We cannot afford to lose prime markets like Korea or be cut out of prime markets like the EU.

Le point sur le commerce

Voici un message que j’ai répété à maintes reprises. Cependant, en raison des exportations en chute libre des produits agroalimentaires du Canada vers la Corée, de l’UE qui s’oppose à l’accès commercialement viable du bœuf et du porc dans le cadre de l’AECG, et de l’OMC ne pouvant donner suite à ses promesses, il s’agit d’un message qui mérite d’être répété.

Le commerce est important pour les agriculteurs et les fabricants de produits alimentaires du Canada, sans compter que nous sommes également importants pour le Canada.

  • Le Canada est le cinquième exportateur par ordre d’importance de produits agroalimentaires du monde.
  • Nous exportons presque 44 milliards de dollars par année en produits agricoles et alimentaires, ce qui représente la moitié des produits alimentaires cultivés et fabriqués au Canada, notamment la moitié de notre production bovine, 65 % de notre malt, deux tiers de notre porc, presque 75 % de notre blé et 85 % de notre canola.
  • L’agriculture et les produits alimentaires représentent 11 % du PIB des produits du Canada et presque 10 % au total pour ce qui est du commerce de marchandises au Canada.
  • Dans l’ensemble du Canada, 9 établissements agricoles sur 10 dépendent des marchés d’exportation; soit qu’ils exportent leurs produits, soit qu’ils les vendent à l’interne à des prix établis par les marchés  internationaux.  Cela représente 210 000 établissements agricoles , la grande majorité répartie dans chaque province.

Malheureusement, les exportateurs de produits agroalimentaires continuent d’être submergés par les politiques  de distorsion du commerce qui créent des déséquilibres en commerce et influencent l’évolution du commerce en fonction du traitement préférentiel accordé aux pays en raison de préférences historiques ou d’accords commerciaux bilatéraux, plutôt qu’en fonction d’un avantage concurrentiel naturel.  Cela restreint la compétitivité des exportateurs de produits agroalimentaires canadiens et entrave la croissance économique du Canada.

Seul un accord commercial multilatéral pourrait résoudre entièrement ces questions. Cependant, l’OMC étant dans l’impasse, nous devons agir et prendre des mesures énergiques et intransigeantes en vue d’aller de l’avant sur le plan de l’exportation agroalimentaire grâce à des accords commerciaux bilatéraux et régionaux. Et nous devons agir avant nos concurrents.

La Corée est un triste exemple de ce qui arrive lorsque nous ne défendons pas vigoureusement nos intérêts. En 2011, le Canada a exporté plus d’un milliard de dollars en produits agricoles et alimentaires à la Corée.   En 2012, l’accord de libre-échange entre la Corée et les États-Unis est entré en vigueur et les exportations agroalimentaires du Canada ont été réduites de moitié. Aujourd’hui, les exportations ne représentent qu’un peu plus de 500 millions de dollars et elles continueront de baisser.

October 21, 2013 – The Canada-EU CETA is Truly Historic/L’accord du Canada et de l’UE est sans contredit historique

Last week, Prime Minister Steven Harper and European Commission President José Manuel Barroso announced, in Brussels, that they have reached an agreement in principle on the Canada-EU Comprehensive Economic and Trade Agreement (CETA).

The CETA is historic.  It is, without doubt, Canada’s most significant free trade initiative since the NAFTA and it is the broadest trade negotiation Canada has ever undertaken.

Today, Canada ships just $2.4 billion in agriculture and food products to the EU’s 28 member states.  This is a surprisingly low number given Canada’s prowess as an agriculture power house and given the EU’s standing, with 500 million people, as one of the largest consumer markets in the world.

But the CETA offers tremendous potential for Canadian producers and food processors to grow that market.  When fully implemented, the CETA will eliminate tariffs on virtually all of Canada’s agriculture and food exports.  Even in the case of beef and pork, where the EU is particularly sensitive, Canada has secured critical and valuable access to the European market.  All told, Canada’s agri-food industry will gain $1.5 billion in additional sales to the EU.

Contributing to the CETA’s value, the negotiations have gone beyond tariffs, tackling a wide range of issues critical to Canada’s agriculture and food sectors.  These include technical barriers to trade, sanitary and phytosanitary issues, regulatory cooperation, export subsidies, and intellectual property.  Issues that can be the most critical barriers facing agriculture and food exporters today.  In taking these issues on, Canada and the EU have sent a strong message that they see these problems for what they are and that they are committed to signing a deal that will really work for business.

The CETA is also precedent setting.  In trade negotiations, countries rarely move backwards.  Each and every trade deal sets a new and more ambitious baseline for future trade deals with other countries.  Agri-food trade lags behind industrial goods in terms of trade liberalization.  An ambitious deal like the CETA helps move us closer to our goal of ensuring open and transparent trade of our products.

Through the CETA’s ambitious and broad agenda, Canada has shown the world that it understands the value of trade to the Canadian economy and that it is willing to negotiate hard and long to the benefit of working Canadians.

L’accord du Canada et de l’UE est sans contredit historique

La semaine dernière, le premier ministre, M. Steven Harper, et le président de la Commission européenne, M. José Manuel Barroso, ont annoncé, à Bruxelles, qu’ils avaient conclu un accord de principes dans le cadre de l’Accord économique et commercial global (AECG).

L’AECG est un accord historique. Il est, sans l’ombre d’un doute, la plus importante initiative de libéralisation du commerce à laquelle le Canada participe depuis l’ALENA et les plus imposantes négociations commerciales que le Canada ait jamais menées.

Actuellement, le Canada expédie seulement 2,4 milliards $ en produits agricoles et alimentaires dans les 28 pays membres de l’UE. Ce volume est étonnamment faible compte tenu de la réputation du Canada en tant que grenier agricole et le rang qu’occupe l’UE, avec ses 500 millions d’habitants, comme l’un des plus importants marché de consommateurs au monde.

Or, l’AECG offre aux producteurs et aux transformateurs alimentaires du Canada des opportunités incroyables de développer ce marché. Quand il sera complètement en place, l’AECG éliminera les tarifs sur à peu près toutes les exportations de produits agricoles et alimentaires. En ce qui concerne le bœuf et le porc, même si ce sont des produits auxquels l’UE est particulièrement sensible, le Canada a réussi à s’assurer un accès précieux et crucial au marché européen. Ceci étant dit, l’industrie agroalimentaire du Canada touchera 1,5 milliard $ en ventes supplémentaires vers l’UE.

Contribuant à l’importance de l’AECG, les négociations ont dépassé en portée les simples tarifs, s’attaquant à un large éventail d’enjeux cruciaux pour les secteurs de l’agriculture et de l’alimentation, notamment : les obstacles techniques au commerce, les problèmes sanitaires et phytosanitaires, la coopération réglementaire et les subventions à l’exportation, ainsi que la propriété intellectuelle. Ces  enjeux constituent les plus grands obstacles auxquels les agriculteurs et les exportateurs de produits alimentaires sont confrontés de nos jours. En englobant ces enjeux dans les pourparlers, le Canada et l’UE ont envoyé un message clair qu’ils considèrent ces problèmes pour ce qu’ils sont réellement et qu’ils s’engagent à signer un accord commercial efficace.

L’AECG établit également un précédent. Dans des négociations commerciales, les pays reculent rarement sur leurs positions. Chaque accord commercial établit une nouvelle base de référence plus ambitieuse pour les accords commerciaux futurs avec d’autres pays. Le commerce agroalimentaire accuse un certain retard par rapports aux produits industriel au chapitre de la libéralisation des échanges. Un accord aussi ambitieux que l’AECG nous permet de nous rapprocher de notre objectif d’assurer des échanges libres et transparents pour nos produits.

Par l’entremise de l’imposant et vaste programme de l’AECG, le Canada a montré au monde qu’il comprend la valeur du commerce pour l’économie canadienne et qu’il est prêt à négocier farouchement et inlassablement dans le meilleur intérêt des travailleurs canadiens.