Le Commerce, c’est mon avenir

En tant que porte-parole des exportateurs agricoles et agroalimentaires canadiens, l’ACCA œuvre pour promouvoir un environnement commercial plus ouvert et plus équitable pour l’agriculture et l’agroalimentaire.

Dans le cadre de cette mission, nous soulignons que plus de 90 p. 100 des agriculteurs canadiens dépendent du commerce international pour gagner leur vie. Nous vous présentons certaines de leurs histoires.

Une rencontre avec Mark Verkuyl
Woodstock, Ontario

Le commerce, c’est notre avenir

« Un véritable accès aux marchés mondiaux et aux pays membres du PTPGP sera déterminant pour la prospérité de ma ferme familiale, maintenant et pour les générations futures. »

Lisez ici la petite histoire de Mark

Mark Verkuyl
Producteur de porcs de l’Ontario


Pour en savoir davantage sur Mark Verkuyl

Mark Verkuyl exploite une ferme aux environs de Woodstock, en Ontario, avec sa conjointe Sara, son frère Ken et la conjointe de ce dernier, Cindy, de même que ses parents, Tony et Brenda. Ils élèvent 1100 truies en naissance-finition et cultivent 1100 acres, en s’efforçant constamment d’améliorer leur exploitation et de tirer profit des possibilités d’expansion pour leur entreprise.

Les marchés d’exportation représentent l’un de leurs principaux débouchés. En tant que producteur de porcs, Mark a pu constater directement à quel point le porc canadien a bonne réputation dans le monde entier. « Nous sommes considérés partout comme des producteurs de porcs de grande qualité remarquables pour leur salubrité », souligne-t-il.

En raison de la demande croissante outre-mer pour le porc canadien, surtout en Asie, Mark estime qu’un accès dynamique aux marchés est indispensable pour l’industrie.

Mark affirme que le libre-échange est déterminant pour la prospérité future de son entreprise et de l’industrie porcine. « J’ai réellement profité des rencontres avec différentes entreprises japonaises qui achètent nos produits », observe Mark. « Ce qui est le plus gratifiant pour nous, c’est la discussion autour de l’excellente qualité du porc canadien et le fait qu’ils reconnaissent cet avantage ». Nous continuons à nous efforcer de dépasser ces niveaux d’excellence, surtout auprès de ce marché ».

Le saviez-vous?

L’industrie canadienne du porc dans son ensemble est très concurren-tielle sur la scène internationale. Elle génère 13,1 milliards $ en activité économique et 31 000 emplois dans le secteur agricole.

De plus, 69 000 Canadiens dépendent du secteur porcin pour gagner leur vie.

Plus de 70 pour cent de la production de l’industrie est maintenant ex-portée. Des porcs et de la viande de porc sont expédiés dans presque une centaine de pays.

Le Canada exporte 1,173 million de tonnes pour une valeur de 3,4 milliards $ (nous importons aussi 201 716 tonnes pour une valeur de 1,2 milliard $).

Exportations de porc en 2016
(parts de marché % du volume)

É.-U. 33% Chine 25%
Japon 18% Mexique 9%
Autre 15%

Une rencontre avec Brett McRae
Brandon, Manitoba

Le commerce, c’est notre avenir

« Il sera extrêmement important que le Canada fasse partie du PTPGP ».

Lisez ici la petite histoire de Brett

Brett McRae
Éleveur du Manitoba


Pour en savoir davantage sur Brett McRae

Brett McRae est un jeune agriculteur et éleveur qui cherche constamment des façons nouvelles et améliorées de maximiser le potentiel de sa ferme.

Brett travaille avec sa soeur et ses parents et fait partie de la 5ème génération à exploiter Mar Mac Farms, juste au sud-ouest de Brandon au Manitoba. Les McRaes élèvent des bovins de race rouge Angus, Black Angus et Simmental et cultivent de l’orge, du blé, de l’avoine, du canola et des pois jaunes, en plus du fourrage et du maïs fourré. «Notre terre est parfaitement adaptée à la production bovine et à la production végétale», explique Brett. «Il est essentiel pour notre ferme d’intégrer intégralement le travail du bétail à celui de la terre céréalière et de tirer le meilleur parti des deux - en travaillant les deux ensemble, en synergie.»

Selon Brett , le bétail de race pure représente le plus grand potentiel d’exportation de la ferme. Il ajoute que leur principal acheteur est de loin les États-Unis, mais ils ont déjà envoyé du bétail vivant jusqu’en Russie. Les accords commerciaux avec les États-Unis, tels que le Partenariat Trans-Pacifique, est crucial pour l’industrie de l’élevage et l’industrie agricole dans son ensemble, dit-il.

Le saviez-vous?

Les bovins canadiens consacrent la majeure partie de leur vie dans les pâturages et constituent une part importante de l’écosystème des Prairies.

Le Canada élève du boeuf de qualité pour les marchés mondiaux. Cependant, le boeuf canadien est souvent assujetti à des tarifs élevés lorsqu’ils sont importés. Les accords tels le Partenariat transpacifique global et progressiste (PTPGP) réduisent ou éliminent plusieurs barrières commerciales douanières sur des marchés clés comme le Vietnam et le Japon.

Le PTPGP est particulièrement important pour les familles de l’élevage au Canada. Par exemple, un accord commercial mis enoeuvre pourrait doubler ou tripler les exportations annuelles de boeuf vers le Japon, un ajout de 300 millions de dollars d’exportation par an.

Une rencontre avec Caroline Sekulic
Rycroft, Alberta

Le commerce, c’est notre avenir

« La libéralisation des échanges est absolument indispensable. Les barrières tarifaires et non tarifaires sont coûteuses et génèrent d’énormes déséquilibres ».

Lisez ici la petite histoire de Caroline

Caroline Sekulic
Productrice de légumineuses de l’Alberta


Pour en savoir davantage sur Caroline Sekulic

Caroline Sekulic exploite une ferme à Rycroft, en Alberta, où elle et son mari Nick élèvent trois adolescents entourés de céréales, des oléagineux et des légumineuses.

Alors que toutes les cultures qu’elle cultive soient largement exportées, Caroline a une passion particulière pour les légumineuses, notamment les pois chiches, les lentilles, les pois et les haricots. Sur sa ferme, elle cultive aussi des pois jaunes et a également cultivé des fèves.

«Pour moi, les légumineuses sont particulièrement intéressantes car elles aident à fertiliser le sol, sont efficaces en utilisation d’eau et sont une source pratique de protéines et de nutrition », dit-elle.

«Les légumineuses sont déjà un aliment de base dans la plupart des pays où la sécurité alimentaire et l’accès à la nouriture sont des problèmes. Elles sont également polyvalentes et peuvent être incorporées à tant de recettes pour améliorer la nutrition », ajoute-elle.

Caroline affirme que le libre-échange est absolument essentiel, non seulement pour sa ferme, mais pour que les systèmes de production alimentaire durables prospèrent. «Le monde ne peut avoir un accès adéquat à la nourriture que si le commerce est libre.»

  • En 2015, 99% des légumineuses produites au Canada ont été exportés. Cette même année, le Canada a exporté 6 millions de tonnes de légumineuses d’une valeur de près de 4,2 milliards de dollars
  • Le Canada exporte ses légumineuses dans plus de 120 pays. En valeur, le plus important marché d’exportation du Canada est l’Inde, qui représente 36% des exportations totales en 2015
  • Le Canada est le 1er exportateur mondial de lentilles. Le Canada est responsable de 40,7% de la production mondiale de lentilles (2014 FAO) et de 76,8% des exportations mondiales de lentilles (2015)
  • En 2015, le Canada a exporté environ 428 millions de dollars (512 646 tonnes) de légumineuses, de farines et autres produits vers les membres du Partenariat transpacifique. Combinés, les membres du PPT seraient le deuxième marché canadien des légumineuses

Une rencontre avec Corey Loessin
Saskatoon, Saskatchewan

Le commerce, c’est notre avenir

« Les exportations sont d’une importance cruciale pour notre entreprise ».

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Corey Loessin
Producteur de légumineuses de la Saskatchewan


Pour en savoir davantage sur Corey Loessin

Corey Loessin est un producteur agricole de quatrième génération, dont l’exploitation est située près de Saskatoon, en Saskatchewan. Avec sa conjointe Joan, il cultive des oléagineux, des céréales et des légumineuses, soit des lentilles rouges, des pois jaunes et verts et à l’occasion des féveroles.

« La majorité de notre production est destinée à l’exportation, soit directement, soit après transformation », signale Corey. « Les volumes de notre production qui sont consommés au pays sont minimes par rapport à notre production totale. Les exportations sont nettement prédominantes dans notre entreprise. »

Corey Loessin estime qu’il est important de disposer d’une chaîne de production saine et efficace pour que les producteurs canadiens demeurent concurrentiels auprès des marchés internationaux.

Les acheteurs des produits canadiens s’attendent à ce que ces produits soient de qualité supérieure. C’est ce qu’a pu directement constater Corey en Inde. « Nous devons nous consacrer à produire des cultures de la plus grande qualité possible ».

Le saviez-vous?

Les légumineuses comprennent notamment les pois, les fèves, les lentilles, les pois chiches et les féveroles.

Le Canada exporte 95 % des légumineuses cultivées au pays. En 2014, le Canada en a exporté pour plus de 3,2 milliards $. En 2015, le Canada a exporté 6 millions de tonnes de légumineuses pour une valeur de près de 4,2 milliards $.

Le Canada est le plus grand producteur et exportateur de pois, la principale culture de légumineuses du pays.

Le Canada produit 32 % (2010) de la production mon-diale de pois et 55 % des pois transigés sur la scène in-ternationale (2008). L’Inde est le principal débouché du Canada pour les pois, qui y exporte près de la moitié de sa production intérieure de pois jaunes.

Photos : Saskatchewan Pulse Growers

Une rencontre avec Margaret Hansen
Langbank, Saskatchewan

Le commerce, c’est notre avenir

« Le canola représente environ 50 pour cent de ce que nous cultivons et presque toute notre production est exportée. Les débouchés du canola sont énormes actuellement sur la scène mondiale. »

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Margaret Hansen
Productrice de canola de la Saskatchewan


Pour en savoir davantage sur Margaret Hansen

Margaret Hansen est une productrice de céréales de troisième génération, qui vit près de Langbank, en Saskatchewan. Sa terre convient particulièrement bien à la production de canola, d’orge et de blé.

Sa ferme produit – et continuera de produire – plus de récoltes que les Canadiens ne pourront jamais en consommer. Sa réussite comme agricultrice repose sur la demande internationale pour les produits de sa ferme.

Margaret exploite sa ferme en partenariat avec sa famille et ils ont travail-lé d’arrache-pied pour agrandir leur terre afin de supporter les familles qui travaillent à la ferme.

La force motrice qui assurera la croissance future de la ferme de Margaret repose sur les solides relations commerciales internationales du Canada. Sa ferme n’aurait pas été ce qu’elle est aujourd’hui si elle n’avait pas eu accès aux marchés étrangers et son avenir dépend du commerce.

IMPORTANCE DU COMMERCE: CANOLA

Produisant les deux tiers de l’approvisionnement mondial en canola, le Canada est un leader dans ce domaine à l’échelle de la planète. À elle seule, la Chine a importé pour 2,6 milliards $ de canola, en 2015.

L’industrie du canola contribue 19,3 milliards $ à l’économie canadienne et soutient nos communautés rurales.

Saviez vous que?
Nos partenaires commerciaux adorent le canola canadien. En 2015, les exportations de semences, d’huile et de moulée totalisaient 8,9 milliards $.

Une rencontre avec Markus Haerle
St. Isidore, Ontario

Le commerce, c’est notre avenir

« Pour notre ferme familiale, un accès concurrentiel aux marchés mondiaux est essentiel. Lorsqu’un marché est perdu, il est très difficile de le retrouver ».

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Markus Haerle
Producteur de soya de l’Ontario


Pour en savoir davantage sur Markus Haerle

Markus Haerle et sa famille exploitent une ferme mixte à proximité de St. Isidore, en Ontario. Ils cultivent des céréales, des oléagineux, du maïs, du soya et du blé de printemps et élèvent des poules pondeuses.

Markus participe activement à diverses organisations agricoles et il a beaucoup voyagé au Japon, aux États-Unis et en Malaisie où il a eu l’occasion de rencontrer des gens qui achètent et qui consomment les produits qu’ils cultivent.

Les variétés de soya canadiennes à identité préservée, cultivées selon les normes d’un système de traçabilité rigoureux, sont parmi les variétés de plus grande qualité au monde. Markus est fier des efforts supplémentaires qu’il déploie pour produire des cultures à valeur ajoutée aux consommateurs de soya canadien.

LE JAPON, UN MARCHÉ IMPORTANT POUR LES ALIMENTS CANADIENS À VALEUR AJOUTÉE
  • Les familles japonaises sont des clients pour les produits alimentaires canadiens. En effet, le Japon est le pays dont l’autonomie alimentaire est la plus faible et doit donc se trouner vers d’autres pays, comme le Canada, pour nourrir sa population.
  • Une vaste proportion de produits canadiens de qualité à valeur ajoutée sont vendus sur le marché japonais. Ainsi, le Japon a importé pour près de 325 millions $ de soya canadien en 2015.
  • Le Canada a exporté plus de 3,55 milliards $ de produits agricoles et agroalimentaires au Japon en 2015.

Une rencontre avec Matt Sawyer
Acme, Alberta

Le commerce, c’est notre avenir

« Quand on commence à participer à des missions commerciales, on constate à quel point les exportations agricoles sont importantes au sein du marché mondial. La concurrence est internationale. ».

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Matt Sawyer
Producteur agricole de troisième génération de l’Alberta


Pour en savoir davantage sur Matt Sawyer

La ferme que Matt Sawyer exploite en Alberta produit différentes variétés de blé roux de printemps, d’orge de malt et de canola. Il élève également des bovins Black Angus. La demande du marché de l’exportation est cruciale pour le succès de sa ferme.

La vigueur des marchés d’exportation n’est pas le fruit du hasard – elle résulte de la capacité du Canada d’établir des relations fructueuses avec ses clients. Matt l’a compris et a participé à plusieurs missions commerciales où il a présenté sa ferme et ses produits en Europe, au Japon et au Mexique. La promotion et la différenciation de la qualité des produits alimentaires du Canada à l’échelle mondiale sont la clé de son succès.

« Rencontrer les clients en personne et discuter avec eux de nos pratiques à la ferme et de ce que nous faisons à la base permet d’établir des liens de confiance avec nos clients, lesquels sont extrêmement importants dans notre domaine, » affirme Matt.

L’IMPORTANCE DU COMMERCE: L’ORGE
JAPON
  • Le Canada est le principal fournisseur d’orge brassicole du Japon, alors qu’il y expédie 40 % de leurs importations de malt.
  • En 2014, le Japon a importé 399 millions $ en orge.
  • Le Canada est également le deuxième plus important fournisseur d’orge du Japon, avec 26,8 % de ses importations.
MEXIQUE
  • En 2014, le Canada a exporté environ 800 000 $ en orge vers le Mexique.
  • En 2014, le Canada a exporté 29,4 millions $ en malt vers le Mexique.
  • Le Mexique compte énormément sur l’importation d’ingrédients pour l’ali-mentation animale (60 % de ces produits sont importés). Ces exportations représentent une opportunité colossale pour le Canada.
  • Or, le Canada ne détient que 0,26 % du marché de la bière au Mexique, un marché qui se chiffre à 168 millions $.

Le commerce, c’est notre avenir
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