Boeuf

Les bovins et les veaux ont rapporté 9,7 milliards de dollars canadiens en 2014, ce qui représente 17 pour cent des recettes monétaires agricoles totales. Pendant la période de 2010 à 2014, les bovins et les veaux ont été la deuxième plus importante source de revenus pour les fermes canadiennes, après le canola. L’industrie bovine a ajouté 18,7 milliards de dollars canadiens au PIB en 2014. Le Recensement de l’agriculture de 2011 a recensé 68 500 fermes au Canada qui tirent plus de la moitié de leur revenu de la production du bœuf.

En 2011, le secteur du bœuf a directement ou indirectement soutenu 228 811 emplois équivalents temps plein. Chaque emploi dans le secteur du bœuf génère à son tour 3,56 emplois ailleurs dans l’économie. Pour chaque 1 $ CAN que reçoivent les travailleurs et les propriétaires des fermes, 2,08 $ CAN sont générés ailleurs¹.

Le Canada est un des plus gros exportateurs de viande rouge et de bétail au monde. Plus de 40 pour cent de la production de bovins et de bœuf canadien doivent être exportés. Les États-Unis (72 %), la Chine (10 %), le Mexique (6,2 %), le Japon (4 %) et Hong Kong (3 %) sont les cinq principaux marchés du bœuf canadien, et comptent pour 95 pour cent du volume total des exportations.

Le Canada a exporté 322 343 tonnes de bœuf d’une valeur de 2,2 milliards de dollars canadiens en 2015. C’est la deuxième valeur la plus élevée enregistrée après les 2,24 milliards de dollars canadiens de 2002. Le commerce des bovins sur pied est important pour le secteur, tant pour la concurrence que pour la détermination des prix. Le Canada a exporté 577 420 tonnes de bœuf et de bovins d’une valeur de 3,9 milliards de dollars CAN en 2015, soit 44 pour cent de la production de bœuf. C’est la deuxième valeur la plus élevée enregistrée après les 4,04 milliards de dollars canadiens de 2002.

Tandis que les prix mondiaux actuels sont à des niveaux record, plusieurs marchés à valeur élevée maintiennent des barrières tarifaires et non tarifaires pour le bœuf canadien. Ces tarifs empêchent les exportations de bœuf canadien ou érodent considérablement la valeur économique de ces exportations. Des accords économiques globaux avec ces pays pourraient être très avantageux pour les producteurs de bovins de boucherie canadiens.

Le secteur des bovins de boucherie du Canada est prêt à l’expansion. Les douze dernières années ont présenté des difficultés sans précédent et des occasions de croissance extraordinaires pour l’industrie des bovins de boucherie du Canada. Bien que le plus gros de ces difficultés est maintenant derrière nous, l’offre serrée de bovins de boucherie avec la demande qui reprend et la restauration de l’accès à la plupart des marchés d’exportation ont suscité des prix de vente élevés pour les éleveurs canadiens.

Pour prendre de l’expansion et tirer parti des accords commerciaux, le secteur a encore du travail à faire. Selon l’étude relative à l’information sur le marché du travail réalisé par le Conseil canadien pour les ressources humaines en agriculture et le Conference Board du Canada, un important manque de main-d’œuvre dans la production primaire du bœuf, avec des postes vacants, a coûté 141 millions de dollars CAN en ventes (recettes monétaires agricoles) en 2014. La priorité de la CCA est de régler de façon proactive les questions de main-d’œuvre en agriculture, soit le manque de travailleurs pour les postes des usines d’empaquetage et les fermes, et les occasions perdues que créent ces postes vacants chroniques.

  1. “Economic Impacts of Livestock Production in Canada – A Regional Multiplier Analysis” Suren Kulshreshtha, University of Saskatchewan, September 2012 http://www.albertabeef.org/uploads/TheMultiplierEffectfortheCanadianCattleIndustry0011025-4.pdf

MEMBER


Canadian Cattlemen’s Association
http://www.cattle.ca/
Conseil des viandes du Canada
http://cmc-cvc.com/
Produits alimentaires et de consommation du Canada
http://www.fcpc.ca/
L’Association nationale des engraisseurs de bovins (ANEB)
http://www.nationalcattlefeeders.ca/