Canada and India launched Comprehensive Economic Partnership Agreement (CEPA) negotiations in November 2010. The CEPA is a wide-ranging economic and trade agreement covering trade in goods and services and addressing non-tariff barriers.
India could be a significant market for Canadian agri-food exporters.
In 2014, Canada shiped over $738 million in agriculture and food products to India — making it an important market for Canadian agri-food exporters.
A joint scoping report released in September 2010 estimated that Canadian agri-food exports to India could grow by a further 42% with a successful free trade deal. This growth could transform India into one of Canada’s top 5 agri-food export markets.
The CEPA must expand the range of products Canada exports to India.
Although India is currently Canada’s seventh-largest agri-food export market, more than 95% of shipments are peas and lentils. The CEPA must expand the range of products that Canada ships to that country.
While several Canadian agri-food sectors, including pork and canola, have identified India as a market of interest, trade in these and most other products is minimal to non-existent, due to trade barriers. Import tariffs are high across most agri-food products and most sectors face non-tariff barriers, including religious and cultural restrictions on certain products (e.g., beef), and strict and often-shifting sanitary and phytosanitary requirements. These barriers restrict trade or greatly increase the cost of exporting to India.
Market access requires tariff elimination.
Canadian agri-food exporters to India face significant tariffs — exceeding 30% on pork, prepared food and beverages, and some vegetable fats and oils. To expand trade, the CEPA must eliminate tariffs on all agri-food products; eliminate the differential tariff structure that currently exists among oilseed products, which distorts the market and discriminates against certain imports; and lift the religious prohibition on importing beef from cattle.
The CEPA must addess non-tariff barriers.
The most pressing obstacle to exporting agri-food products to India is non-tariff barriers. It is not uncommon for India to make changes to import requirements with little or no advance notice to exporters. When this occurs, shipments can be held up in-transit, which greatly increases the costs associated with shipping and leads to unnecessary uncertainty for exporters. As well, India often imposes requirements that are simply impossible or too costly for exporters to comply with. For example:
To be successful, the CEPA must ensure the meaningful and lasting resolution of key non-tariff barriers that currently disrupt trade. The agreement must also create effective mechanisms to manage future non-tariff barriers.
CAFTA is a coalition of national and regional organizations that support an open and transparent international trading environment for our agri-food sectors. Our members include Canada’s major agri- food exporters including the beef, pork, grain, oilseed, sugar, and malt sectors, where we represent producers, processors and exporters. Together, these sectors produce almost 80 per cent of Canada’s agriculture and agri-food exports, conduct about $50 billion in business annually and directly employ close to 500,000 Canadians.
Le Canada et l’Inde viennent de terminer leur neuvième ronde de négociations relatives à un accord de libre-échange global que ces deux pays veulent conclure. Les négociations ont porté sur une vaste gamme d’échanges commerciaux de biens et de services, et, depuis qu’elles ont pris fin, les deux partenaires ont exprimé leur engagement à faire progresser les discussions pour en arriver à un accord définitif.
Avec une population de 1,2 milliard d’habitants et un PIB de 1,9 billion de dollars, l’Inde est devenue l’un des pays les plus populeux au monde ainsi que l’une des économies à la croissance la plus rapide. Sa population comprend plus de 600 millions de personnes âgées de moins de 25 ans et selon les prévisions, cette population devrait s’élever à 141 millions de personnes d’ici les huit prochaines années.
L’Inde constitue un marché potentiel très attirant pour les exportateurs de produits agricoles et agroalimentaires du Canada. L’Inde, qui a importé du Canada des produits d’une valeur de 914 millions de dollars en 2014, importe beaucoup de légumes et sa demande à la hausse de tourteaux pour animaux, d’huile de canola et de céréales. Les légumineuses à grains comptent pour plus de 95 % des produits agroalimentaires expédiés en Inde.
À l’heure actuelle, les activités commerciales de l’Inde sont limitées par des politiques sur les obstacles tarifaires et non tarifaires. Ces politiques entravent les échanges commerciaux et ralentissent la hausse des exportations des producteurs de produits agricoles et agroalimentaires canadiens. Par exemple, l’Inde applique des tarifs de 30 % à toutes les lentilles exportées par le Canada. Selon des experts, l’élimination des tarifs qui touchent uniquement les produits à base de lentilles entraînerait une augmentation de 147 % des exportations pendant cinq ans. De plus, même si les exportations en Inde ont été à la hausse pendant les dix dernières années, les exportations du Canada en Inde représentent moins de 1 % de ces exportations. De plus, les populations de l’Inde sont très influencées par les prix. Par conséquent, les volumes de produits agricoles et agroalimentaires en Inde peuvent varier énormément chaque année. La mise en œuvre et la ratification d’un accord commercial Canada-Inde pourraient élever le PNB de 6 milliards de dollars et s’accompagner d’un gain des exportations qui pourraient grimper jusqu’à 47 % (d’après le MAECD).
Un accord commercial fructueux avec l’Inde pourrait permettre aux exploitants du secteur de l’agriculture de bénéficier encore plus pleinement des débouchés commerciaux offerts par cette nation en croissance, tout en permettant aux consommateurs indiens de bénéficier des exportations de produits de haute qualité à un coût moins élevé.