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Who will enable Canada to grow?

Maui, Hawaii – July 28, 2015

This week trade Ministers from 12 Pacific countries, including Canada, could conclude an agreement to make it easier to trade with 40% of the world’s economy. But despite the fact that we’re a small economy that depends on trade, much of the public and political dialogue on the Trans Pacific Partnership has been focused inward. This is a mistake.

By focusing inward, we’re ignoring how improved access to international markets will grow our economy, create jobs and support communities. With so little attention to what exporters need from the TPP, who is standing up to keep Canada competitive in the global economy?

The opportunities and consequences of the TPP for Canada’s exporters are real. A substandard deal or Canada not being part of the TPP would handicap economic growth and job creation for at least the next two generations of Canadians. Take the agri-food sector as an example.

Over the last 10 years in Canada, agriculture and agri-food exports have grown by 77%, from $31 billion to over $56 billion – boosting farm cash receipts by 46% over the same period.

We’ve done this because we are globally competitive. An ambitious TPP deal could enable even more growth, along with the jobs that come with it.

Without a good TPP deal, farmers and processors in Canada will be disadvantaged relative to those in Australia or the US. Why should Canadians accept this?

For Canadian barley farmers and value-added processors the TPP could increase exports by 150,000 tonnes worth $80 million. More export opportunities for pork and beef would also significantly increase demand for feed barley.

For wheat, not being part of the agreement would put at risk 1.5 to 2 million tonnes of premium exports to Japan. If Canada is not a founding member of the TPP, Canadian wheat farmers would cede growing premium markets in the Asia Pacific region to our competitors.

For canola, eliminating tariffs through the TPP would boost exports of value-added oil and meal by 1 million tonnes, worth $780 million. A TPP with Canada on the outside would hamper the competitiveness of 43,000 canola farmers and the entire value chain – putting at risk our longstanding $1.2 billion annual exports to Japan.

Last year, Canada exported over $2.3 billion worth of grains, oilseeds, pulses, and special crops to Japan, Malaysia and Singapore. These sales, along with the jobs and opportunity they create, could disappear without securing a plurilateral TPP agreement, or worse, if Canada is left behind.

With the TPP the Canadian beef sector could double or triple its current $100 million in exports to Japan as well as lock in access to developing markets like Vietnam that will be of growing importance in the future.   As a founding member of TPP, Canada can set the terms of entry for future members – such as seeking the acceleration of tariff elimination in our existing agreement with Korea.

A TPP with Canada on the outside would place at risk $1 billion of current meat exports, and see a rapid decline of up to forty percent in the volume of pork exports to Japan, a market where the value of Canadian pork is much higher than most other markets. This would place over four thousand jobs in jeopardy.

For Canada’s refined sugar and sugar-containing products sector, the TPP is the only opportunity to address unfinished business in the NAFTA.  A successful TPP could fix the $120 million annual loss in access to the US market that came from the NAFTA and WTO, supporting investment and exports from Canada’s $18 billion sugar-using food processing sector.

With over hundreds of thousands of Canadian agri-food jobs tied to export markets, it’s clear that a successful TPP is critical to all Canadians. Not just to maintain what we have now, but to allow continued growth in exports, jobs and prosperous communities.

The question is, who is thinking about where our future growth will come from and making sure that the TPP will deliver for Canadian exporters?

Let’s hope that all political leaders recognize the importance of the TPP for Canadian exporters and support a deal that enables our economy to continue growing.

Brian Innes is the President of the Canadian Agri-Food Trade Alliance.

For further information, contact:

Claire Citeau
Executive Director, CAFTA
cciteau@cafta.org

Qui va favoriser la croissance du Canada?

Maui, Hawaii – Le 28 juillet 2015 

Cette semaine, les Ministres du commerce de 12 nations du Pacifique, dont le Canada, se rencontrent à Hawaii et sont en passe de conclure l’accord qui devrait faciliter les échanges commerciaux avec 40% de l’économie mondiale. Pourtant, en dépit du fait que le Canada soit une économie qui dépende du commerce international, le discours dans l’opinion publique et sur la scène politique, à propos du Partenariat Transpacifique (PTP), s’est focalisé sur le repli sur soi. Ceci est une erreur.

Le discours du repli sur soi occulte les opportunités de croissance qu’offre l’ouverture, l’accès aux marchés internationaux et ses retombées économiques, qu’il s’agisse de création d’emploi, de développement des communautés ou autres. L’absence du discours de l’ouverture et de ce dont les exportateurs canadiens ont besoin dans le PTP, force à poser la question « Qui pour défendre la compétitivité du Canada dans l’économie mondiale? ».

Pour le Canada et pour les exportateurs à travers cette nation, les opportunités et les enjeux du PTP sont réels, tangibles. S’il s’avérait que le PTP soit un accord peu ambitieux, ou que le Canada ne fasse pas partie de l’accord, la croissance économique viendrait à s’étouffer, de même que la création d’emploi, pour au moins deux générations de Canadiens à venir. Prenez l’agriculture et l’agroalimentaire pour exemple.

Sur ces 10 dernières années, les exportations du Canada en agriculture et agroalimentaire ont augmentées de 77%, passant de 31 milliards en 2004 à $56 milliards en 2014, entrainant une croissance du revenu agricole de près de 46% sur la même période. Si nous sommes parvenu à des tels résultats, c’est parce que le Canada est compétitif globalement. An PTP ambitieux pourrait justement permettre encore plus de croissance et de création d’emplois.

Sans un accord ambitieux et plurilateral pour le Canada, les fermiers, exportateurs et processeurs seront désavantagés vis-à-vis de leurs compétiteurs mondiaux, tel les États-Unis et l’Australie. Pourquoi les Canadiens devraient-ils accepter un tel accord?

Au Canada, pour les producteurs et transformateurs d’orge, le PTP pourrait augmenter les exportations de 150,000 tonnes additionnels, soit $80 million. De meilleures opportunités pour les aliments bovins et porcins engendrent, à leur tour, une plus forte demande d’orge.

Pour les producteurs de blé canadiens, si le Canada n’était pas un membre fondateur du PTP, entre 1,5 et 2 millions de tonnes de blé de qualité exportés vers le Japon seraient menacées et leurs parts de marchés dans les pays de l’Asie et du Pacifique seraient reprises par leurs concurrents.

Alors que quatre-vingt-dix pour cent de la récolte de canola du Canada est exportée sous forme de graines et de produits transformés, la levée des barrières tarifaires dans la région du PTP permettrait l’exportation d’1 million de tonnes supplémentaires d’huile et de tourteau de canola, soit environ $780 million. Un accord sans le Canada mettrait en danger les exportations de $1,2 milliards par an vers le Japon évalués. Également en danger, la compétitivité de 43,000 producteurs de canola et toute la chaine de valeur.

En 2014, le Canada a exporté plus de $2.3 milliards de grains, oléagineux, légumineux, et cultures spéciales vers le Japon, la Malaisie et Singapour. Ces ventes, ainsi que les emplois et opportunités qu’elles génèrent pourraient disparaitre sans un accord PTP plurilateral, ou pire si le Canada ne faisait pas partie du PTP.

Pour le secteur du bœuf canadien, le PTP pourrait contribuer à doubler, voire tripler, les exportations de bœuf au Japon, actuellement de $100 million. En tant que membre fondateur du PTP, le Canada peut contribuer à établir les règles du commerce pour l’entrée dans l’accord de futurs arrivants – comme par exemple, l’accélération de l’élimination des tarifs avec la Corée, inscrit dans notre accord Canada –Corée.

Pour le secteur des viandes, la perte de la parité d’accès au marché japonais menacerait immédiatement au moins un milliard de dollars d’exportations actuelles et verrait une baisse rapide de près de quarante pour cent du volume d’exportations de porc au Japon, un marché où la valeur du porc canadien est beaucoup plus élevée que sur la plupart des autres marchés. Ceci mettrait 4,000 emplois en danger.

Enfin, le PTP présente une opportunité de renforcer le marché intégré nord-américain (ALENA) en levant les barrières d’accès au marché pour l’industrie du sucre canadien et ses produits dérivés et en les intégrant comme intrants compétitifs au sein de la chaine de valeur agroalimentaire nord-américaine.

Pour l’industrie du sucre canadien et ses produits dérivés, le PTP est la seule opportunité pour traiter d’éléments exclus de l’ALENA. Le PTP pourrait éviter des pertes annuelles de $120 million dues aux barrières d’accès au marché américain dérivées de l’ALENA et de l’OMC et pourrait contribuer à l’investissement et aux exportations du secteur de la transformation agroalimentaire qui utilise du sucre, un secteur évalué à plus de $18 milliards.

Des centaines de milliers d’emploi au Canada sont liés aux exportations, il est clair qu’un PTP réussi est crucial pour tous les Canadiens. Non pas seulement pour maintenir et protéger ce que nous avons acquis, mais pour favoriser, sur le long terme, la croissance par les exportations, la création d’emplois et des communautés prospères.

La question est, qui se soucie de permettre la croissance future du Canada? Qui s’assure que le PTP tienne ses promesses pour les exportateurs canadiens?

Espérons que les responsables politiques réalisent l’importance du PTP pour les exportateurs canadiens et se lèvent pour défendre et appuyer un accord qui apporte à notre économie, un relai de croissance pour le futur.

Brian Innes est le President de l’Alliance Canadienne du Commerce Agroalimentaire

Pour obtenir d’autres renseignements, veuillez communiquer avec :

Claire Citeau
Directrice générale, ACCA
cciteau@cafta.org

Déclaration de l’Alliance Canadienne du Commerce Agroalimentaire concernant les pourparlers commerciaux du Partenariat transpacifique

Maui, Hawaï, 23 juillet 2015 – À l’annonce de la rencontre des négociateurs en chef du Partenariat transpacifique (PTP) et des ministres du Commerce, à Hawaï, du 24 au 31 juillet, le président de l’Alliance canadienne du commerce agroalimentaire (ACCA), Brian Innes, a fait la déclaration suivante sur la situation des pourparlers commerciaux du PTP :

« Nos membres, représentant le secteur agricole et agroalimentaire à travers le Canada, exhortent tous les partis politiques de s’assurer que le Canada fasse partie de cet accord commercial historique et de soutenir un accord ambitieux, plurilatéral et complet du PTP pour le Canada.

Au moment où nous entrons dans une phase cruciale des négociations, nos membres, qui génèrent des milliards de dollars pour l’économie, produisent 80 pour cent des exportations agricoles et agroalimentaires du Canada et emploient directement 500 000 Canadiens, ne peuvent insister assez sur l’importance de participer à cet accord historique avec une région qui représente 40 pour cent de l’activité économique mondiale et un marché de 800 millions de personnes.

À cet égard, nous demandons à tous les chefs des partis politiques de s’assurer que le Canada maintienne sa pleine participation au PTP au moment même où nous entrons dans l’étape finale et la plus critique des négociations. Le Congrès américain des États‑Unis ayant déjà conféré au président Obama l’autorité de conclure les négociations, il est évident que le PTP peut être conclu, très rapidement – et ce, avec ou sans le Canada. Il est impératif que le Canada soit présent lorsque le PTP est finalisé et que les négociations aboutissent à un accord plurilatéral – sans un accord plurilatéral des répercussions se feraient sentir dans l’ensemble de notre économie, étant donné que notre part de marché dans les pays du PTP commencerait à s’éroder.

En agissant maintenant, nous pouvons maintenir la possibilité d’obtenir le meilleur accord qu’il soit pour le Canada. Les acheteurs des pays de la région de l’Asie‑Pacifique importent en quantité et en qualité, nos grains, viandes, oléagineux, légumineux, canola, céréales, maïs, orge, malt et produits du sucre. La priorité doit être donnée à un accès compétitif : avant tout, la mise à égalité avec nos concurrents mondiaux est primordiale pour garantir l’avenir de nos agriculteurs, producteurs, transformateurs et exportateurs. »

Faits saillants :

  • Le Canada exporte plus de la moitié de sa production agricole et agroalimentaire – cela représente plus de la moitié de notre bœuf/bovin, 70% de notre porc, 65% de notre malt, 75% de notre blé et plus de 90% de notre canola.
  • Le Canada exporte 56 milliards de dollars par année en produits agricoles et agroalimentaires – 65 pour cent sont absorbés par la région du PTP
  • Le Canada compte plus de 220,000 fermes – plus de 90 pour cent des agriculteurs du Canada dépendent des exportations, ainsi qu’environ 40 pour cent de notre secteur de transformation des aliments.
  • Les pays du PTP regroupent certain des importateurs les plus importants de produits agricoles et agroalimentaires canadiens (en volume et en qualité), y compris les États-Unis, le Japon, le Mexique et des pays émergents en forte croissance tels le Vietnam, la Malaisie et Singapour.

 

 

L’ACCA est une coalition d’organismes nationaux et régionaux qui appuient un environnement commercial international plus ouvert et transparent pour notre secteur agricole et agroalimentaire. Les membres de l’ACCA comprennent les regroupements de producteurs, de transformateurs, de négociants et d’exportateurs des grands secteurs qui dépendent du commerce au Canada : le bœuf, le porc, le sucre, les céréales, les oléagineux, les légumineuses, la canola, les grains et le malt. Ensemble, ces secteurs produisent près de 80 pour cent des exportations agroalimentaires du Canada, réalisent 50 milliards de dollars d’affaires par année et emploient directement près de 500 000 Canadiens.

 

Pour obtenir d’autres renseignements, veuillez communiquer avec :

Claire Citeau

Directrice générale, ACCA

cciteau@cafta.org

 

Statement by the Canadian Agri-Food Trade Alliance on Trans-Pacific Partnership Trade Talks

Maui, Hawaii, July 23, 2015 – On news that Trans-Pacific Partnership’s (TPP) chief negotiators and trade ministers will meet July 24-31 in Hawaii, Canadian Agri-Food Trade Alliance (CAFTA) President Brian Innes issued the following statement on the status of the TPP trade talks:

“Our members from across Canada’s agriculture and agri-food industry call on all political parties to ensure that Canada is part of this landmark trade agreement and that they support an ambitious, plurilateral and comprehensive TPP agreement.”

As we enter a critical juncture in the talks, our members, who contribute billions to the economy, produce 80 per cent of Canada’s agriculture and agri-food exports and directly employ 500,000 Canadians, cannot stress enough the importance of participating in this historic deal with a region that represents 40 per cent of the world’s economic activity.

With this in mind, we are calling leaders of parties to ensure that Canada remains fully engaged in the TPP negotiations as we head into the 11th hour and most critical time of the deal. With the U.S. Congress having now granted President Obama Trade Promotion Authority, it should be clear to everyone that the TPP can be concluded quickly – with or without Canada. It is imperative that Canada is at the table when the TPP is finalized. The impact of the failure to achieve a plurilateral agreement would be felt throughout our economy, as our market share in TPP countries would begin to erode.

By acting now, we can preserve our opportunity to get the best possible deal for Canada. Asia-Pacific countries are top buyers of high value Canadian grains, oilseeds, meats, malt, barley, pulses, soybeans, corn and sugar products. We must prioritize equal access for our farmers, producers, processors and exporters to this region to secure our agricultural future.”
Quick Facts:
• Canada exports over half of the agri-food products that we grow – that is half of our beef/cattle, 70% of our hogs/pork, 65% of our malt, 75% of our wheat, and over 90% of our canola.
• Canada exports $56 billion a year in agricultural and agri-food products – 65 percent of which go to the TPP region.
• There are over 220,000 farms across Canada. Over 90 per cent of Canada’s farmers are dependent on exports as well about 40 per cent of our food processing sector.
• TPP countries include Canada’s largest and high value importers for agriculture and agri-food products including the United States, Japan and Mexico and emerging markets with strong economic growth such as Vietnam, Singapore and Malaysia.

CAFTA is a coalition of national and regional organizations that support a more open and fair international trading environment for agriculture and agri-food. CAFTA’s members include producer organizations, processors, marketers and exporters from the major trade dependent sectors in Canada. Together, these sectors produce almost 80 per cent of Canada’s agriculture and agri-food exports, conduct about $50 billion in business annually and directly employ close to 500,000 Canadians.
For further information, contact:

Claire Citeau
Executive Director, CAFTA
cciteau@cafta.org

L’ACCA ravie de nouvelles opportunités d’accès au marché pour les exportateurs agricoles et agroalimentaires canadiens

Ottawa, July 15, 2015 – Suite à l’annonce faite par le gouvernement du Canada de la signature d’un accord de libéralisation du commerce entre le Canada et l’Ukraine, le président de l’Alliance canadienne du commerce agroalimentaire (ACCA), Brian Innes, a publié la déclaration qui suit :

« À titre de porte-parole des exportateurs de produits agricoles et agroalimentaires canadiens, l’ACCA continue d’appuyer fortement tout accord de libre-échange ambitieux qui offre au secteur agricole des occasions d’accès complet au marché.

Nos membres appuient les occasions suscitées par les accords de libre-échange pour stimuler le commerce et la production et augmenter la compétitivité en éliminant les barrières tarifaires et non tarifaires imposées aux importations.

Le Canada est un pays bâti sur le commerce et le fait d’augmenter l’exportation de nos produits agricoles et agroalimentaires profite directement aux agriculteurs, éleveurs, transformateurs et exportateurs, et aux 500 000 Canadiens qu’ils emploient à travers le pays.

Les accords de libre-échange comme celui avec l’Ukraine aident les Canadiens du secteur compétitif de l’exportation mondiale des produits agroalimentaires qui exportent la moitié de notre production de bœuf, 65 pour cent de notre orge de brasserie, les deux tiers de notre porc, près de 75 pour cent de notre blé et 90 pour cent de notre canola. »

L’ACCA est une coalition d’organismes nationaux et régionaux qui appuient un environnement commercial international plus ouvert et transparent pour notre secteur agricole et agroalimentaire. Les membres de l’ACCA comprennent les regroupements de producteurs, de transformateurs, de négociants et d’exportateurs des grands secteurs qui dépendent du commerce au Canada. Ensemble, ces secteurs produisent près de 80 pour cent des exportations agroalimentaires du Canada, font environ 50 milliards de dollars d’affaires par année et emploient directement près de 500 000 Canadiens.

Pour obtenir plus d’information, communiquer avec :

Claire Citeau
Directrice générale, ACCA
cciteau@cafta.org
613-560-0500

CAFTA welcomes new market access opportunities for Canadian agriculture and agri-food exporters

Ottawa, July 15, 2015 – On news that the Government of Canada has completed a trade liberalization deal between Canada and the Ukraine, Canadian Agri-Food Trade Alliance (CAFTA) President Brian Innes issued the following statement:

“As the voice of Canadian agriculture and agri-food exporters, CAFTA continues to express strong support for ambitious free-trade agreements that achieve comprehensive market access opportunities for agriculture.

Our members support the opportunities created by free-trade agreements to boost trade, production and increase competitiveness by eliminating import tariffs and other non-tariff barriers.

Canada is a nation built on trade, and increasing exports of our agriculture and agri-food products directly benefits the farmers, producers, processors and exporters across Canada and the 500,000 Canadians membership employ.

Free-trade agreements such as the agreement with Ukraine will help Canadians involved in our globally competitive agri-food export sector that exports half of our beef production, 65 per cent of our malt barley, two-thirds of our pork, almost 75 per cent of our wheat and 90 per cent of our canola.”

CAFTA is a coalition of national and regional organizations that support a more open and fair international trading environment for agriculture and agri-food. CAFTA’s members include producer organizations, processors, marketers and exporters from the major trade dependent sectors in Canada. Together, these sectors produce almost 80 per cent of Canada’s agriculture and agri-food exports, conduct about $50 billion in business annually and directly employ close to 500,000 Canadians.

For further information, contact:

Claire Citeau
Executive Director, CAFTA
cciteau@cafta.org
613-560-0500

 

Le Canada doit agir maintenant pour conclure le Partenariat transpacifique

Ottawa, le 25 juin 2015 – Hier, le président Barack Obama a reçu l’autorité du Congrès américain de terminer et clore les négociations relatives au Partenariat transpacifique (PTP). Le Canada doit saisir l’occasion de travailler avec les partenaires du PTP afin de parvenir à une entente, soulignent les principales associations canadiennes d’affaires et de commerce. Le Canada ne doit pas laisser passer cette opportunité.

Représentant des entreprises de toutes les tailles et de tous les secteurs économiques à l’échelle du pays, le groupe exhorte tous les partis fédéraux d’appuyer cet accord commercial global qui permettra aux entreprises canadiennes d’obtenir un meilleur accès à des marchés étrangers en forte croissance, mettra à jour les relations commerciales actuelles et facilitera les échanges commerciaux avec de nouveaux partenaires.

« La région de l’Asie-Pacifique représente de plus en plus un moteur clé du commerce international et de la croissance économique. En intensifiant les échanges et les investissements, le PTP constitue une occasion historique de diversifier les exportations canadiennes vers l’Asie et de créer des emplois. Le Canada doit siéger à la table des négociations, et non être un simple spectateur », déclare L’honorable John Manley, président et chef de la direction du Conseil canadien des chefs d’entreprise.

En outre, le PTP améliorerait l’accès des entreprises canadiennes à 800 millions de consommateurs dans 11 pays, ce qui représente presque 40 % de l’activité économique mondiale. Selon Jayson Myers, président et chef de la direction de Manufacturiers et Exportateurs du Canada, « le PTP est un accord commercial moderne. Il reflète les nouvelles réalités des chaînes d’approvisionnement transfrontalières et tient compte de l’intégration de longue date du marché nord-américain du Canada, en plus de stimuler l’avantage concurrentiel des entreprises canadiennes, de nos fournisseurs et de nos consommateurs ».

La signature du PTP viendrait appuyer les accords de libre-échange actuels du Canada, attirant plus d’investissements étrangers et consolidant notre réputation en tant que maillon essentiel aux processus de fabrication à l’échelle mondiale.

« Tout comme l’Accord économique et commercial global (AECG) avec l’Union européenne, le Partenariat transpacifique renforce la position du Canada en Amérique du Nord et confère aux entreprises canadiennes un avantage concurrentiel dans un marché international. Nous avons là une occasion unique de jouer un rôle essentiel dans l’établissement du Partenariat transpacifique et dans la négociation d’un accès à des marchés qui assureront la prospérité économique à long terme de notre pays », explique Joy Nott, présidente et chef de la direction d’I.E. Canada, l’Association canadienne des importateurs et exportateurs.

Aujourd’hui, le Canada vend des milliards de dollars en biens et en services aux pays membres du PTP. Or, certains pays imposent des tarifs très élevés sur ces produits, ce qui nuit à la compétitivité du Canada. Le PTP réduirait ou éliminerait cet obstacle, favorisant ainsi les exportations de diverses industries du pays.

« Les fermiers, les grands éleveurs, les transformateurs et les exportateurs ont besoin que le Canada siège à la table des négociations au moment d’établir le PTP. En participant activement à cet accord, nous parviendrons à tirer le maximum de la valeur des marchés internationaux, une valeur qui profitera à plus de 500 000 Canadiens et Canadiennes qui travaillent directement dans le secteur agroalimentaire axé sur les exportations. Il ne faut pas sous-estimer l’importance de cet accord pour un secteur qui dépend des échanges commerciaux », indique Brian Innes, président de l’Alliance canadienne du commerce agroalimentaire.

En ouvrant de nouveaux marchés d’exportation pour le secteur des services, le PTP renforcera une part considérable de l’économie du Canada. « Les entreprises canadiennes du secteur des services bénéficieraient grandement du PTP, car celui-ci améliorera l’accès des petits et grands fournisseurs de services canadiens à des marchés importants de l’Asie-Pacifique et aidera à en assurer une concurrence loyale et équitable, soulève Chris Donnelly, président de la Canadian Services Coalition. La région de l’Asie-Pacifique revêt un caractère vital pour de nombreuses entreprises canadiennes du secteur des services. Par conséquent, il est essentiel que le Canada collabore aux négociations avec les autres parties afin de parvenir à une entente favorable ».

Le PTP, plutôt qu’une série d’ententes individuelles avec chacun des pays, synchroniserait des questions comme l’accès aux marchés, l’investissement et la propriété intellectuelle, la coopération réglementaire, le commerce électronique et les marchés publics entre 12 pays. Les représentants d’entreprises s’entendent pour dire qu’un ensemble de règles uniformes régissant les transactions commerciales assurerait une concurrence équitable, permettant ainsi à toutes les entreprises canadiennes de profiter des mêmes avantages et des mêmes occasions que leurs concurrents de la région.

« Le PTP présente l’occasion de tirer des leçons du passé et d’adopter de nouvelles normes en ce qui concerne la protection des marques, les indications géographiques, les droits d’auteur, les brevets et les secrets commerciaux. Comme un traitement inéquitable ou discriminatoire de la propriété intellectuelle fausse les investissements dans la recherche, étouffe l’innovation et retarde l’adoption de nouvelles technologies, la prospérité du Canada repose sur l’harmonisation des règles avec celles de nos partenaires commerciaux. Nous devons soutenir l’innovation qui alimente la croissance économique de la région de l’Asie-Pacifique », indique Scott Smith, directeur du Conseil canadien de la propriété intellectuelle.

Au moment où les discussions tirent à leur fin, le Canada doit négocier et tout mettre en œuvre pour en arriver à un accord avantageux favorisant des marchés ouverts et concurrentiels ainsi que le respect des travailleurs et de l’environnement. Le Canada dépend fortement des échanges commerciaux, et il est donc essentiel d’appuyer le PTP afin d’assurer notre prospérité et notre bien-être économique.

« Les Canadiens et les Canadiennes savent que le commerce crée des emplois, stimule l’innovation et offre aux familles des choix abordables sur le marché. Toutefois, pour que le commerce puisse s’épanouir, les pays doivent s’entendre sur les règles du jeu. Voilà précisément l’objectif du Partenariat transpacifique. Pour le Canada, le choix est évident : soit nous prenons position et façonnons les règles, soit nous restons à l’écart et laissons les autres les écrire pour nous », déclare l’honorable Perrin Beatty, président et chef de la direction de la Chambre de commerce du Canada.

Ensemble, l’Alliance canadienne du commerce agroalimentaire, le Conseil canadien des chefs d’entreprise, la Chambre de commerce du Canada, Manufacturiers & Exportateurs du Canada, le Conseil canadien de la propriété intellectuelle et la Canadian Services Coalition représentent des centaines de milliers d’entreprises de toutes les tailles, de tous les secteurs et de toutes les régions du pays. Ces entreprises emploient des millions de travailleurs canadiens et investissent des milliards de dollars dans l’économie du pays. 

Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec :

Claire Citeau
Directrice générale
Alliance canadienne du commerce agroalimentaire
cciteau@cafta.org

Isabelle Duchaine
Agente des communications
Conseil canadien des chefs d’entreprise
613-238-3727
isabelle@ceocouncil.ca

Guillaum Dubreuil
Directeur, Affaires publiques et relations avec les médias
Chambre de commerce du Canada
613-797-1860
gdubreuil@chamber.ca

Brad Fougere
Spécialiste des communications – Bureau national
Manufacturiers et Exportateurs du Canada
613-447-0039
brad.fougere@cme-mec.ca

Canada Must Act Now to Conclude the Trans-Pacific Partnership

Ottawa, June 25, 2015 – Yesterday, President Obama received authority from the U.S. Congress to finish the Trans-Pacific Partnership (TPP) negotiations. Canada must seize the opportunity to work with TPP partners to conclude the deal, say leading Canadian business and trade associations. Canada must not be left behind.

Representing businesses from all sizes and sectors across the country, the group calls on all federal parties to support the comprehensive trade agreement, which would give Canadian businesses improved access to rapidly growing markets, update existing trade relationships and open trade with new partners.

“The Asia Pacific region is becoming a key driver of global trade and economic growth. The TPP represents a historic opportunity to diversify Canada’s exports to Asia and generate jobs through growing trade and investment. Canada needs to be at the negotiating table, not on the outside looking in,” said the Honourable John Manley, President and CEO of the Canadian Council of Chief Executives.

The TPP would give Canadian businesses improved access to 800 million consumers across 11 countries, representing nearly 40 percent of global economic activity. As Jayson Myers, President and CEO of Canadian Manufacturers & Exporters, notes “the TPP is a modern trade agreement that reflects the new realities of cross-border supply chains and the longstanding integration of Canada’s North American market. It strengthens the competitiveness of Canadian business, our suppliers and our customers.”

Signing the TPP would support Canada’s current free trade agreements, attracting more foreign investment and reinforcing our reputation as a critical link in manufacturing processes spanning the world.

“Alongside the Comprehensive Economic and Trade Agreement (CETA) with Europe, TPP strengthens Canada’s position within North America and will give Canadian businesses a competitive advantage in the global marketplace. We have a unique opportunity right now to play a key role in the founding of the Trans-Pacific Partnership, and in negotiating access to markets that are critical to the long-term success of our economy,” explained Joy Nott, President and CEO of I.E.Canada, The Canadian Association of Importers & Exporters.

Today, Canada sells billions of dollars’ worth of goods and services to TPP countries. Yet some governments place very high tariffs on these products, harming Canada’s competitiveness. The TPP would lower or eliminate these hurdles, supporting exports from diverse industries across the country.

“Canada’s farmers, ranchers, processors and exporters need Canada to be at the table when the TPP is concluded. Being at the table will help us gain the most value from international markets – value that’s important to the more than 500,000 Canadians directly employed in the export based agri-food sector. The importance of this agreement for a sector that relies on trade should not be underestimated,” said Brian Innes, President of the Canadian
Agri-Food Trade Alliance.

In opening markets for service sector exports, the TPP will strengthen a crucial share of Canada’s economy.  “Canadian services companies should see significant benefits from the TPP which will provide small and large Canadian service providers with better access to key Asia-Pacific markets and will help to ensure that there is fair competition and a level playing field for Canadian businesses in those markets,” said Chris Donnelly, Chair of the Canadian Services Coalition.  “The Asia-Pacific region is vital to many Canadian services companies and it is critical that Canada work with the other negotiating parties to reach a successful deal.”

Rather than a series of individual deals with each country, the TPP would synchronize areas like market access, investment and intellectual property, regulatory cooperation, e-commerce and government procurement across 12 countries. Business representatives agree: a unified trade “rule book,” would level the playing field, ensuring Canadian companies have the same advantages and opportunities as their competitors in the region.

“The TPP is an opportunity to learn from experience and set a new bar for the protection of trademarks, geographical indications, copyright, patents and trade secrets. Uneven or discriminatory treatment of intellectual property distorts investment in research, stifles innovation and delays new technologies. Canada’s success depends on aligning with our trading partners to support the innovation that is fueling economic growth in the Pacific,” said Scott Smith, Director, Canadian Intellectual Property Council.

As talks enter their final stages, the best deal for Canada will come from working hard at the negotiating table and championing open and competitive markets, respect for workers and the environment. As a country highly dependent on trade, supporting the TPP is essential to Canada’s well-being and economic growth.

“Canadians know that trade creates jobs, spurs innovation and gives families affordable choices in the marketplace. But for trade to flourish, countries need to agree on the rules of the game. That’s what TPP is all about. For Canada, the decision is clear: we either step up and shape the rules, or we sit on the sidelines while others write them for us,” said the Honourable Perrin Beatty, President and CEO of the Canadian Chamber of Commerce.

Together, the Canadian Agri-Food Trade Alliance, the Canadian Council of Chief Executives, the Canadian Chamber of Commerce, Canadian Manufacturers and Exporters, the Canadian Intellectual Property Council and the Canadian Services Coalition represent hundreds of thousands of businesses of all sizes and from all sectors and regions across the country. These businesses employ millions of Canadian workers and contribute billions of dollars to the Canadian economy.

For further information, contact:

Claire Citeau
Executive Director
Canadian Agri-Food Trade Alliance (CAFTA)
cciteau@cafta.org

Isabelle Duchaine
Communications Officer
Canadian Council of Chief Executives
613.238.3727
isabelle@ceocouncil.ca

Will Dubreuil
Director, Public Affairs and Media Relations
The Canadian Chamber of Commerce
613.797.1860
gdubreuil@chamber.ca

Brad Fougere
National communications specialist
Canadian Manufacturers & Exporters
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Nouvelles de l’ACCA – Printemps 2015

Compte rendu sur le lobbying

L’ACCA continue de se pencher sur les grands dossiers commerciaux du Canada mentionnés ci-après et d’y contribuer avec le plus grand intérêt.
L’ACCA continue également de faire valoir les intérêts de ses membres en rencontrant les représentants du Parlement, les ministreset les membres des comités permanents du commerce international, de l’agriculture, des finances et des affaires étrangères de la Chambre des Représentants et du Sénat. Le sujet principal de discussion: le Partenariat transpacifique.

Le Partenariat transpacifique (PTP)

Tout porte à croire qu’un accord est proche. Cette négociation commerciale entre 12 pays est une priorité pour les exportateurs agricoles canadiens, car la région du PTP importe chaque année 65 pour cent des exportations agroalimentaires canadiennes. Après une ronde de négociation de deux semaines à Guam, à la fin mai, les négociateurs des 12 pays du PTP attendent maintenant que le Congrès américain passe l’Autorité de promotion du commerce (APC), dernière étape avant la conclusion d’ un accord.

La directrice générale de l’ACCA, Claire Citeau, était à Guam pour réitérer que les exportateurs agroalimentaires canadiens maintiennent leur position et la demande que l’accès au marché soit ambitieux et équitable. L’ACCA a également saisi cette occasion de se joindre aux représentants des agriculteurs et des grands éleveurs exportateurs d’autres pays agricoles du PTP, notamment, la National Farmers’ Federation d’Australie, l’American Farm Bureau Federation et les Federated Farmers de Nouvelle-Zélande, pour réitérer la demande d’« un accès au marché significatif, plurilatéral et complet accordé également à tous les pays participants ». Le fait pour les pays du PTP d’accepter ce principe enverrait un signal à d’autres pays, comme la Corée et les Philippines qui se proposent de s’y joindre une fois le PTP mis en place. Pour consulter cette déclaration commune, visiter le site de l’ACCA : cafta.org.

Au Canada, l’ACCA et ses membres continuent d’encourager le gouvernement à continuer de prendre part aux pourparlers du PTP, lors les réunions avec les députés, les ministres, les critiques pour l’agriculture et le commerce, les présidents des comités de l’agriculture et du commerce. Ces réunions permettent d’expliquer les risques que comporterait une entrée « tardive » au sein du PTP : le coût en serait nettement supérieur et les retombées nettement inférieures. Quelle que soit la date de la conclusion d’un accord, le Canada doit en faire partie, et ce, dès le départ.

Le 11 juin 2015, l’ACCA a envoyé une lettre au Cabinet du premier ministre et au premier ministre de chaque province déclarant que ses membres demandent à ce que le Canada continue de participer au PTP.

En mai, l’ACCA et ses membres ont publié une douzaine de déclarations dans les pages en regard de l’éditorial des médias à travers le Canada pour communiquer l’importance cruciale du PTP pour leurs secteurs respectifs, l’agriculture et l’ensemble de l’économie. Tous ces articles sont affichés sur le compte Twitter de l’ACCA : @CAFTA_ACCA et soulignent sans relâche que l’absence du Canada d’un accord d’une telle importance aurait des répercussions qui dépasseraient l’industrie canadienne de l’agriculture pour s’étendre à l’ensemble de notre économie axée sur l’exportation. En fait, pour le Canada, le PTP ne représente pas seulement l’accès à un marché de 800 millions de personnes et à 40 pour cent de l’économie mondiale. Il offre également l’avantage supplémentaire de préserver notre marché intégré nord-américain et d’améliorer l’accès aux marchés de l’Asie et du Pacifique en croissance rapide comme le Vietnam, la Malaisie, Singapour et le Japon, le joyau de la région du PTP.
Tout dépend maintenant du Congrès américain et de la pleine adoption de l’APC qui devraient ouvrir la voie au PTP et avoir un effet d’entraînement. Si les grands acteurs et exportateurs du PTP s’entendent sur le principal, la portion agriculture de l’accord commercial pourrait être conclue assez rapidement.

Europe

Une fois mis en oeuvre, l’Accord économique et commercial global (AECG) Canada-Union européenne devrait susciter chaque année 1,5 milliard de dollars supplémentaires en exportations vers l’Union européenne.

Cet accord est en voie d’être ratifié avec la révision juridique et la traduction en cours. La fin du travail juridique devrait être fini d’ici l’automne 2015. Une fois achevé, le document sera traduit en 23 langues. Le traité sera ensuite présenté au Conseil européen où il devra obtenir un appui unanime. Il sera ensuite envoyé au Parlement européen pour ratification en 2016. Au Canada, le vote de ratification de l’AECG n’est pas prévu avant la fin de 2015 ou le début de 2016.

En UE, même si l’AECG est considéré un accord de compétences mixtes (ce qui exigerait la ratification de chaque État membre du Parlement), une fois ratifié par le Parlement européen, il pourra tout de même être mis en oeuvre provisoirement à 90 pour cent.

Mais les grands enjeux pour l’AECG, sont ceux issus du Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement (PTCI). Le règlement des différends entre investisseur et pays a déclenché un débat public intense, y compris au Parlement européen et dans certains autres États membres. Notamment en Allemagne, en Autriche et en France où le débat est en grande partie alimenté par un sentiment antiaméricain et anti UE sous-jacent.

Dans un récent gazouillis, Bern Lange, président du Comité international du commerce du Parlement européen a annoncé : « L’AECG sera achevé d’ici la fin de l’année, d’importants changements sont nécessaires, le vote du Parlement européen aura lieu au milieu de 2016. » Il reste encore beaucoup de travail à faire avant d’en arriver là. Il y a également de nombreux nouveaux commissaires et ministres de l’UE et d’élus en UE et au palier des États membres. L’ACCA et ses membres considèrent maintenant l’établissement de relations et les efforts de promotion nécessaires de concert avec les intervenants pertinents du Canada et de l’UE.

Japon

Les pourparlers bilatéraux du Canada avec le Japon se poursuivent parallèlement aux négociations du PTP, mais auraient été arrêtés récemment. Cela est inquiétant pour certains. Pour d’autres, cela signale que les pourparlers du PTP progressent beaucoup plus rapidement que les discussions bilatérales Canada-Japon. Avec une population de 127,5 millions de personnes et un produit intérieur brut de 4 200 milliards de dollars, le Japon est la troisième économie mondiale et un marché prioritaire pour le secteur agricole du Canada. Les exportations canadiennes annuelles vers le Japon ont atteint 4,1 milliards de dollars en 2013 et le Canada est son troisième plus important fournisseur de produits agroalimentaires et de la mer. Le Japon importe 60 pour cent de ses aliments et, le Canada pouvant lui fournir des produits qui répondent à plusieurs de ses besoins alimentaires traditionnels, la relation entre les deux pays est dans l’ensemble très favorable. Un rapport publié par le gouvernement canadien en mars 2012 déclarait que le commerce avec le Japon pourrait augmenter le PIB du Canada de 3,8 milliards $ US.

Chine

Une mission agricole en Chine actuellement a suscité beaucoup d’intérêt pour ranimer les pourparlers. Le milieu des affaires est impatient de jouer un rôle plus actif dans l’établissement d’une entente commerciale. La Chine est devenue la troisième destination des produits agricoles dans le monde et devrait devenir le plus important importateur de produits agricoles d’ici 2020. La Chine sera cruciale pour l’avenir économique du Canada pendant les 50 prochaines années. Elle est, et restera, le second plus important partenaire bilatéral après les États-Unis. La Chine est également le deuxième plus gros marché d’exportation du Canada et a absorbé, en 2013, des produits agricoles et agroalimentaires pour une valeur de 5,6 milliards.

En novembre dernier, l’Australie a conclu ses négociations de libre échange avec la Chine, ce qui a amené des groupes d’hommes d’affaires canadiens à demander au gouvernement fédéral d’en faire autant et d’étendre son portefeuille déjà chargé de pourparlers commerciaux en cours. En juin, la Chine et la Corée du Sud ont signé un accord de libre-échange (ALE), l’accord bilatéral le plus important pour la Chine en ce qui a trait au volume des échanges commerciaux. L’expérience de la Chine dans les récents ALE (Nouvelle-Zélande, Australie et Chili) suggère qu’elle pourrait être prête à régler la question des tarifs et des autres barrières dans certains secteurs (malt, orge, légumineuses, boeuf et porc). Si on s’entend qu’un accord de libre-échange avec la Chine est faisable, il faudra régler un grand nombre d’enjeux importants et sensibles.

À propos de l’ACCA

L’Alliance canadienne du commerce agroalimentaire (ACCA) est une coalition d’organisations nationales et régionales qui appuie un contexte de commerce international plus équitable et plus ouvert pour l’agriculture et l’agroalimentaire.

Les membres de l’ACCA représentent l’ensemble de la chaîne de valeur de l’agriculture et comprennent:

– la Canadian Canola Growers Association
– la National Cattle Feeders’ Association
– le Conseil de l’orge du Canada
– la Canadian Cattlemen’s Association
– le Conseil canadien du porc
– l’Institut canadien du sucre
– le Conseil canadien du canola
– le Conseil des viandes du Canada
– l’Alberta Cattle Feeders’ Association
– les Cereals Canada
– les Grain Growers of Canada
– la Malting Industry Association of Canada

Pour obtenir des renseignements sur les avantages des membres ou de l’information, communiquez avec : Claire Citeau, Directrice générale, 613-560-0500, cciteau@cafta.org

CAFTA News – Spring 2015

Lobby Update

CAFTA continues to monitor actively and contribute to Canada’s major trade files, listed below, with great interest.

CAFTA also continues to advocate for the interests of our members by meeting with relevant representatives of Parliament, Ministers, staffers, and members of House committees on international trade, agriculture, finance, and foreign affairs. Main topic: the Trans-Pacific Partnership.

The Trans-Pacific Partnership

All signs point to a Trans-Pacific Partnership (TPP) agreement around the corner. This 12-nation trade negotiation is a priority for Canadian agriculture exporters, as the TPP region absorbs 65 per cent of Canada’s agri-food exports annually. After a two-week long negotiating round in Guam in late May, negotiators for the 12 countries of the TPP are waiting for the United States Congress passage of Trade Promotion Authority (TPA), before making the final push to reach a deal.

CAFTA’s executive director, Claire Citeau, was in Guam to reiterate that Canadian agri-food exporters are holding firm in seeking a high level of ambition for market access. CAFTA also took the opportunity to join representatives of farmers and ranchers in other agricultural exporting TPP countries, including: the Australian National Farmers’ Federation, the American Farm Bureau Federation, and the Federated Farmers of New Zealand, to reiterate a call for “meaningful, plurilateral and comprehensive market access extended equally to all participating countries.” If TPP countries agree to this, it would send a signal to other countries, such as Korea and The Philippines, that are lining up to join the TPP –once implemented.

Back in Canada, CAFTA and its members continue to advocate to the government to remain part of the TPP talks, during meetings with members of Parliament, Ministers, Ag and Trade Critics, Chairs of the agriculture and trade committees. These meetings provide an opportunity to lay out the risks in the event of a “delayed” entry into the TPP: the costs would be much higher and the benefits much less. Regardless of when a deal happens; Canada must be in it from the start.

On June 11, 2015, CAFTA sent out letters to the Prime Minister’s Office, and the Premiers of each province stating the member’s interest in the continuation Canada’s participation in the TPP.

Beginning early in May, CAFTA and its members published of over a dozen statements and op-eds in media outlets across Canada to communicate the critical importance of TPP for their respective sectors, agriculture, and the broader economy. All of these publications are posted on CAFTA’s twitter account: @CAFTA_ACCA and consistently emphasize that if Canada is not part of this substantial agreement, the impact would be felt beyond the Canadian agriculture industry and extend to our entire export-driven economy. Indeed, for Canada, the TPP does not simply represent access to a market of 800 million people and 40 per cent of the world’s economy. It also offers the added benefit of preserving our integrated North American market and improving access to rapidly growing Asian-Pacific markets such as Vietnam, Malaysia, Singapore and Japan—the crown jewel of the TPP region.

The timing for a deal now depends on the U.S. Congress and full passage of TPA, which should pave the way for the TPP and see dominos to start to fall. If the major players and exporters in the TPP substantially agree, the agriculture portion of the trade agreement could be worked out fairly quickly.

Europe

Once implemented, the Canada-European Union Comprehensive Economic Trade Agreement (CETA) is expected to drive an additional $1.5 billion in exports to the European Union (EU) each year.

This agreement is now on the path to ratification with legal scrub and translation currently underway. The legal scrub is moving along with a plan to be done by late early fall 2015. Once that is complete, the text will go for translation in 23 languages, which will take an estimated seven months. Once finalized, the treaty will go to the European Council where it will require unanimous support. It will then be sent to the European Parliament for ratification in 2016. In Canada, the ratification vote for the CETA is not anticipated before late 2015 or early 2016.

In the EU, the CETA may be considered a mixed-competency agreement that would require ratification in each member State parliament. However, if that is the case, once ratified in the European Parliament it can be provisionally implemented, covering 90-plus per cent of the text. Ratification in national parliaments may take up to another year.

However, broad issues – originating with the Transatlantic Trade and Investment Partnership (TTIP) have spilled over to the CETA. Notably Investor State Dispute Settlement (ISDS) has triggered an intensive public debate, including in the European Parliament and in some member states. This is true in Germany, Austria, and France where the debate is, in large part, fuelled by an underlying anti-U.S. sentiment and anti-EU sentiment.

In a recent tweet, Bern Lange, the Chair of the International Trade Committee in the European Parliament announced: “CETA agreement to be completed by the end of the year, significant improvements needed, mid-2016 the European Parliament vote.” A lot of work remains before this can happen. There are also a lot of new EU commissioners, new ministers and elected officials at the EU and member states level. CAFTA and CAFTA members are now looking at relationship-building and advocacy efforts in coordination with relevant Canada-EU stakeholders.

Japan

Canada’s bilateral talks with Japan continue in parallel to the TPP negotiations but have reportedly been put on hold recently. For some, this is concerning. For others, it is a signal that the TPP talks are seeing much more progress than the Canada-Japan bilateral discussions. With a population of 127.5 million and a gross domestic product of $4.2 trillion, Japan is the world’s third-largest economy and a priority market for Canada’s agriculture sector. Canadian annual exports to Japan reached $4.1 billion in 2013 and Canada is Japan’s third-largest supplier of agri-food and seafood products. Japan imports 60 per cent of its food and, with Canada able to supply products that meet many of their traditional dietary needs, the relationship has been, for the most part, very positive. A report released by the Canadian government in March 2012, stated that trade with Japan could increase Canada’s GDP by US$3.8 billion.

China

An upcoming agriculture mission to China has generated much interest about reviving trade talks and the business community is eager to take a more proactive role in shaping the relationship. China has become the third-largest destination for agricultural products worldwide and is expected to become the world’s largest agricultural importer by 2020. China will be crucial to Canada’s economic future over the next 50 years. China is, and will remain, Canada’s second-largest national two-way trade partner after the U.S. China is also Canada’s second-largest export market, absorbing $5.6 billion worth of agriculture and agri-food products in 2013.

Last November, Australia concluded its free trade negotiations with China, prompting Canadian business groups to call on the federal government to do the same and expand their already full-plate of ongoing trade talks. In June, China and South Korea signed a free trade agreement, the largest bilateral deal for China in terms of trade volume. China’s experience in recent FTAs (New Zealand, Australia, and Chile) suggests that they may be prepared to address tariffs and other trade barriers in some sectors (malt, barley, pulses, beef, and pork). If the consensus were that broaching a free trade agreement with China is feasible, it would require a large number of significant and highly sensitive issues be addressed. Many of Canada’s agri-food export interests are China’s most sensitive and present significant boundaries to expanding trade.

About CAFTA:

The Canadian Agri-Food Trade Alliance (CAFTA) is a coalition of national and regional organizations that support a more open and fair international trading environment for agriculture and agri-food.

CAFTA’s membership represents the entire agriculture value chain, and includes:

  • Canadian Canola Growers Association
  • National Cattle Feeders’ Association
  • Barley Council of Canada
  • Canadian Cattlemen’s Association
  • Canadian Pork Council
  • Canadian Sugar Institute
  • Canola Council of Canada
  • Canadian Meat Council
  • Alberta Cattle Feeders’ Association
  • Cereals Canada
  • Grain Growers of Canada
  • Malting Industry Association of Canada

For Benefits of Membership and Information, please contact:
Claire Citeau, Executive Director, 613-560-0500, cciteau@cafta.org