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Les exportateurs agricoles et agroalimentaires canadiens appuient l’AECG – avec des conditions

Ottawa – le 15 février 2017 – Les exportateurs agricoles et agroalimentaires canadiens accueillent favorablement l’issue du vote de l’Union européenne (UE) sur la ratification de l’Accord économique et commercial global (AECG), et demandent au gouvernement canadien de régler les problèmes en matière d’accès au marché qui persistent.

« L’adoption de l’AECG par le Parlement européen représente un énorme pas en avant pour le secteur agricole et agroalimentaire, qui nécessite les exportations pour croître. Il s’agit d’une bonne nouvelle pour le commerce et cela témoigne des efforts déployés par le gouvernement canadien jusqu’à maintenant, a déclaré le président de l’Alliance canadienne du commerce agroalimentaire (ACCA), Brian Innes. Nous devons toutefois nous assurer que l’accord produira les résultats escomptés. Les barrières non tarifaires empêcheront une grande partie du secteur agroalimentaire de se prévaloir de l’accord si les problèmes ne sont pas résolus. »

L’ACCA a appuyé cet accord qui recèle un potentiel énorme pour la croissance, dès le début des négociations il y a huit ans,. Il éliminera les droits de douanes de l’UE sur 94 pour cent des produits agroalimentaires du Canada et pourrait engendrer des exportations supplémentaires pouvant atteindre 1,5 milliard de dollars, dont 600 millions de dollars pour le boeuf, 400 millions de dollars pour le porc, 100 millions de dollars pour les céréales et oléagineux, 100 millions de dollars pour les produits contenant du sucre et 300 millions de dollars pour les produits transformés, les fruits et les légumes.

« Nous sommes encouragés de voir que le Canada travaille activement à conclure des accords de libre-échange comme l’AECG. Le Canada, de par sa dépendance au commerce international, doit avoir accès compétitif aux marchés internationaux, a renchéri Innes. L’AECG présente une opportunité de devancer nos principaux concurrents dans la plus vaste économie du monde. »

Il a ajouté que les derniers points de friction, concernant notamment le traitement des intrants agricoles, tels la biotechnologie, et l’approbation des systèmes canadiens de transformation de la viande, sont de sérieux enjeux qui doivent être réglés avant que l’accord ne puisse délivrer son potentiel.

De plus, l’ACCA désire que le gouvernement s’engage à élaborer une stratégie solide de plaidoyer pour, mais non limité, aux secteurs des grains, oléagineaux et viandes et un plan complet de mise en oeuvre de l’accord pour les exportateurs agricoles et agroalimentaires canadiens afin que les entreprises canadiennes aient un réel accès aux marchés une fois que les portes du commerce s’ouvriront.

« L’AECG donnera un essor important à notre économie, nos entreprises et nos collectivités si le gouvernement canadien s’engage dans la bonne voie et ne néglige pas les derniers détails », a ajouté Innes.

L’ACCA est une coalition d’organismes nationaux et régionaux qui appuient un environnement commercial international plus ouvert et transparent pour notre secteur agricole et agroalimentaire. Les membres de l’ACCA comprennent les regroupements de fermiers, producteurs, transformateurs et exportateurs des grands secteurs qui dépendent du commerce au Canada : le boeuf, le porc, les céréales, les oléagineux, le sucre et le malt. Ensemble, les membres de l’ACCA représentent 90 pour cent des exportations agricoles et agroalimentaires du Canada, soit environ 54 milliards de dollars d’exportations par année. L’activité économique générée par les membres de l’ACCA soutient 940 000 emplois au Canada.

Pour obtenir plus d’information, veuillez communiquer avec :
Claire Citeau
Alliance canadienne du commerce agroalimentaire (ACCA)
613-560-0500