Partenariat économique Canada-Japon

En 2012, le Canada et le Japon ont annoncé l’ouverture de négociations visant à conclure un accord de partenariat économique exhaustif et de haut niveau (APE). L’accord, connu sous le nom de Partenariat économique Canada-Japon vise à réduire, et parfois même à éliminer, les obstacles tarifaires et non tarifaires qui entravent le commerce entre les deux nations.

Le Japon est un important marché pour les secteurs des produits agricoles et  agroalimentaires canadiens. C’est même le marché no 1 pour les semences de  canola canadien, le second marché pour le malt et le porc canadiens, le quatrième marché pour le bœuf, et un marché de haute valeur pour le blé et les légumineuses à grains du Canada.

Le Japon dépend énormément de ses importations d’aliments. Il a le taux le plus faible d’autosuffisance pour la nourriture parmi les pays du G8, et il affiche le plus large déficit de produits agroalimentaires. Ce pays a un marché de 127,5 millions de personnes et un PIB de 4,7 billions de dollars. Les activités agricoles du Japon sont limitées, car il y a peu de terres arables (selon les estimations, on y trouve 0,03 hectare par habitant) et une pénurie de main-d’œuvre dans ce secteur. Sa population décroît et sa main-d’œuvre vieillissante exerce des pressions sur les ressources du pays, ce qui suscite de l’inquiétude malgré l’autosuffisance à la baisse qu’on y a enregistré depuis les années 1970.

Ce pays a une économie qui arrive au troisième rang dans le monde et en 2014, il était le 3e plus grand marché d’exportation du Canada. En 2014, le Japon a importé des produits agroalimentaires d’une valeur de 3,8 milliards de dollars venant du Canada.

Les relations commerciales entre le Canada et le Japon sont complexes et très positives dans la plupart des cas. À l’heure actuelle, le Japon a adopté un certain nombre de politiques qui limitent la concurrence des entreprises canadiennes de l’industrie de l’agriculture et des produits agroalimentaires. Les producteurs du Japon, en particulier ceux qui produisent de la viande, du riz et du blé, bénéficient de mesures protectionnistes que constituent les obstacles tarifaires et non tarifaires.

L’ACCAA cherche à élargir son accès au marché du Japon en faisant éliminer ces barrières tarifaires et non tarifaires.

L’ACCAA encourage le Canada à participer aux négociations relatives à l’APE et il croit qu’un tel accord contribuera de façon substantielle à la croissance et à la compétitivité du secteur de l’agriculture.

L’ACCAA a encouragé les exportateurs canadiens à resserrer leurs liens avec le Japon et il croit qu’il y reste encore des débouchés commerciaux à exploiter. Aujourd’hui, le Japon impose des tarifs très élevés sur un bon nombre de produits alimentaires et agricoles et a mis en place des obstacles  non tarifaires dans plusieurs créneaux de marché. Ces barrières non tarifaires peuvent entraver la libre circulation des biens et faire grimper le coût des produits importés.

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